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Daft Punk

1   INTRODUCTION

Daft Punk,  groupe de techno formé en 1993, fer de lance de la musique électronique française.

2   LE REJET PUIS LA RECONNAISSANCE D’UN SON NOUVEAU

Parisiens de naissance, Thomas Banghalter et Guy Manuel de Homem Christo se rencontrent sur les bancs d’école en 1987. Un goût profond pour les grands classiques du rock et de la pop — Scott Walker et Marc Bolan du groupe glam rock T. Rex notamment — les rapproche. Leur premier groupe s’appelle Darlin’ ; sous ce nom, ils enregistrent en 1992 un 45 tours éponyme (une reprise des Beach Boys), qui est inclus sur une mini-compilation publiée par le label anglais Duophonic.

Traité de « punk stupide » (daft punk en anglais) par le magazine musical britannique Melody Maker, le duo en profite pour se rebaptiser ironiquement Daft Punk. Les singles « New Wave / Alive » (1993) et « Da Funk / Music » (1994) leur ouvrent les portes du marché anglais (lors de leur réédition de 1996) et celles du label Virgin. La reconnaissance est au rendez-vous et les Chemical Brothers — l’une des formations majeures de la scène techno anglaise — confient aux jeunes Français le remix de leur chanson « Life Is Sweet ».

3   HOMEWORK, ALBUM DE LA CONSÉCRATION

Entraîné par le tube « Around The World », véritable hymne disco nouvelle école, l’album Homework (1997) est un succès critique et commercial international, jusqu’alors inédit dans l’histoire de la musique populaire française. Désormais, pour qualifier la nouvelle scène électronique de l’Hexagone — Laurent Garnier, Air, Étienne de Crécy, St Germain, DJ Cam, Dimitri From Paris, etc. —, la presse anglo-saxonne parle respectueusement de French Touch (littéralement « marque française »).

Sur les brisées de la hard house (house tendance brute et radicale) de Detroit (voir house music), Homework (dont le titre joue sur la double signification « devoir scolaire » et « fait chez soi ») entérine une nouvelle conception de la musique, conçue dans un home studio (« studio à la maison ») à l’aide d’un ordinateur et d’échantillonnages sonores. Synthèses habiles de house, de disco, de funk et de breakbeats, les mélodies accrocheuses de Homework déroulent leurs boucles synthétiques qui attestent d’un sens du groove et de l’excitation rythmique résolument réjouissant.

4   UNE CARRIÈRE MENÉE EN PARFAITE INDÉPENDANCE

S’illustrant dans un genre — la techno — qui prétend bousculer les canons esthétiques et rêve d’une musique sans auteurs, Daft Punk se montre pourtant très soucieux de son image. Si le duo se cache délibérément derrière un masque (au sens propre) afin de protéger son identité et son intimité, il confie ses clips à des vidéastes et des cinéastes talentueux, tels Michel Gondry, Spike Jonze (Dans la peau de John Malkovitch) ou encore Sofia Coppola (The Virgin Suicides), la fille de Francis Ford Coppola.

À l’occasion de la sortie de leur très attendu deuxième album, Discovery (2001), dont le titre est une référence à la navette spatiale du film de Stanley Kubrick 2001 : l’Odyssée de l’espace et à l’un des albums du groupe de rock progressif Electric Light Orchestra paru en 1979, les Daft Punk inaugurent un nouveau principe d’accès (payant) à la musique sur Internet : fournissant un numéro de code personnalisé (à l’image d’une carte de crédit) à chaque acquéreur de leur nouvel opus et profitant des opportunités offertes par la technologie multimédia, ils permettent en effet une diffusion limitée de certaines de leurs compositions inédites. Musicalement, l’album témoigne d’influences multiples, de Supertramp à Eddie Van Halen en passant par Giorgio Moroder ou les Buggles (auteurs du célèbre « Video Kills the Radio Stars »). Assimilés et retranscrits de façon plus ludique qu’éminemment respectueuse, ces emprunts sont mis en valeur par une assise rythmique — tour à tour house et disco — sur laquelle s’est fondé le succès sans précédent d’un groupe énigmatique (voire parfois inaccessible) et pourtant parfaitement ancré dans son époque.

Voir cybercommunisme

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