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PÉTITION CONTRE LA FERMETURE

DE L'ÉCOLE D'INDRET (44)

Le Maire d'Indre Jean-Luc Le Drenn a décidé unilatéralement de fermer l'école publique primaire Georges Brassens d'Indret (44) dès la rentrée prochaine en septembre 2010.

Cette décision autoritaire et de politique politicienne fait fi du rôle que joue cette école sur le territoire de la commune et alentours.

En outre, cette école n'a pas de problème d'effectif ! Elle a de bons résultats. 

L’école est notre patrimoine commun, un élément structurant de cette 3ème île et le socle de l’avenir de nos enfants. Nos mémoires y sont attachées, ne l’oubliez pas….

L’Association des Parents d’Élèves de l’école Georges Brassens

Merci de votre soutien pour une école publique de proximité.

ou ici

Signer la pétition 

Site de l'école pour en savoir plus :
http://brassensecole.free.fr/

 

STRATÉGIE

Les illustrations proviennent de l'encyclopédie Hachette 2002 sur CDROM

Les chapitres sont de M. Maurice Gabillet professeur agrégé d'économie et de gestion (L'épreuve d'économie-droit, Les sujets BTS aux éditions Nathan 2000, I.S.B.N. 2-09-184150-1)


Plan

Chapitre 1 Stratégie et diagnostic stratégique

1. La stratégie

2. Le diagnostic stratégique

3. le diagnostic externe

Chapitre 2 Les orientations stratégiques

1. La croissance

2. La stratégie de spécialisation

3. La stratégie de diversification

4. Dégagement et recentrage

5. La stratégie d'internationalisation

Chapitre 3 Stratégies de croissance et stratégies génériques

1. Les stratégies de croissance

2. Les stratégies génériques

Chapitre 4 Stratégie d'impartition et stratégie d'intégration verticale

1. Stratégie d'impartition

2. La stratégie d'intégration verticale

Stratégies et croissances :

  1. La croissance
  2. La stratégie de spécialisation
  3. La stratégie de diversification
  4. Dégagement et recentrage
  5. La stratégie d'internationalisation
  6. Les stratégies de croissance
  7. La stratégie de croissance interne
  8. La stratégie de croissance externe
  9. Fusion / Fusion-absorption / L'apport partiel d'actifs
  10. Les stratégies génériques
  11. L'analyse concurrentielle de M. Porter
  12. Stratégie de différenciation
  13. Stratégie de domination par les coûts
  14. Stratégie de focalisation ou de concentration
  15. Stratégie d'impartition
  16. La stratégie d'intégration verticale

Illustrations : Sony Corporation /Rhone-Poulenc-Elf /Philips Electronic /Nestlé-Danone/LVMH LALIQUE/VIVENDI /communication (les marchés de la) /Bouygues /Aerospatiale Matra /


Chapitre 1

Stratégie et diagnostic stratégique

1. La stratégie

a. Définition

" Élaborer la stratégie de l'entreprise, c'est choisir les domaines d'activité dans lesquels l'entreprise entend être préservée et allouer des ressources de façon à ce qu'elle s'y maintienne et s'y développe. " Strategor.

b. L'analyse stratégique

2. Le diagnostic stratégique

Le diagnostic stratégique se décompose en diagnostic externe et diagnostic interne. Cf. schéma en pdf

Le diagnostic externe porte sur l'étude de l'environnement général c'est-à-dire sur l'analyse concurrentielle et sur l'analyse technologique (impacts stratégiques de la technologie et le patrimoine technologique).

Le diagnostic interne consiste à examiner successivement les fonctions de l'entreprise.

3. le diagnostic externe

a. La connaissance de l'environnement

L'environnement de l'entreprise est multiforme (environnement démographique, social, économique, technologique, culturel, politique, juridique, international...). Bien connaître son environnement permettra à l'entreprise de mieux détecter les menaces et les opportunités stratégiques.

b. L'analyse concurrentielle

- Les éléments principaux de l'analyse concurrentielle : les caractéristiques des domaines d'activité ou segments stratégiques (croissance, potentiel de développement, attrait...), principales forces qui s'y exercent (menace de nouveaux entrants, pouvoir de négociation des fournisseurs, des clients, menace des produits de substitution, intensité de la concurrence).

- La position concurrentielle. Pour analyser la position concurrentielle d'une entreprise il faut prendre en compte l'effet d'expérience, le cycle de vie du produit et le portefeuille d'activités.

 


Chapitre 2

Les orientations stratégiques

1. La croissance

a. Définition

La croissance de l'entreprise se caractérise par une augmentation de sa taille mesurée par son chiffre d'affaires.

b. Les modalités de la croissance

La croissance des entreprises peut s'effectuer selon deux modalités, par la croissance interne lorsque l'entreprise développe ses moyens de production, par la croissance externe lorsque l'entreprise reprend des capacités de production déjà existantes.

c. Les avantages de la croissance

Une augmentation de la taille procure des économies d'échelle (les coûts fixes sont étalés sur une plus grande production).

Elle accroît le pouvoir de la firme vis-à-vis de ses fournisseurs et de ses clients (effets de domination).

2. La stratégie de spécialisation

a. Définition

L'entreprise concentre ses efforts sur un domaine d'activité dans le but de dégager des avantages concurrentiels.

Les PME pratiquent souvent une spécialisation fine, (stratégie de niche).

b. Intérêts

Produit en phase de croissance. Taille et moyens insuffisants pour se diversifier. Maîtrise d'un métier et limitation des risques.

c. Limites

Rigidité de l'organisation, de la production. Moindre réactivité. En cas de variation de la demande, risque de disparition. Substitution.

3. La stratégie de diversification

a. Définition

La diversification repose sur l'acquisition et l'utilisation de nouveaux savoir-faire dans d'autres domaines d'activités.

b. Intérêts

Nouvelles sources d'innovation. Permet de saisir de nouvelles opportunités. Utiliser ses compétences dans d'autres domaines d'activité et rechercher de nouvelles compétences. Recherche de gains de synergie. Diminution du risque qui est réparti. Réalisation d'économies d'apprentissage. Flexibilité stratégique.

c. Limites

Incertitude et complexité croissante de l'environnement et des technologies. Choix d'un mauvais secteur. Diminution de la rentabilité de l'entreprise.

4. Dégagement et recentrage

a. Définition

Une stratégie de dégagement (ou désengagement ou désinvestissement stratégique) est une manceuvre qui consiste à abandonner un domaine d'activité.

Une stratégie de recentrage consiste pour une entreprise, après une opération de diversification, à revenir à son métier d'origine.

b. Intérêts

Lorsque l'entreprise ne dispose pas d'avantage concurrentiel. Activité située en fin de cycle. Équilibre du portefeuille. Besoin de financer une autre activité. Recentrage sur le métier de l'entreprise (stratégie de recentrage).

c. Limites

Existence de barrières à la sortie (difficultés à trouver un acquéreur, résistances sociales par craintes des restructurations et de suppressions d'emploi).

5. La stratégie d'internationalisation

a. Définition

Une stratégie d'internationalisation est une stratégie d'extension d'une entreprise au-delà de son marché national.

b. Intérêts

Recherche d'un marché potentiel plus vaste. Diminution des coûts avec les économies d'échelle et les coûts de main d'œuvre plus faibles. Contournement des barrières douanières (tarifaires et non tarifaires). Recherche de gains fiscaux et de change.

c. Limites

L'entreprise est confrontée à de nouvelles pratiques. Cadres légaux différents. Coûts d'apprentissage. Instabilité des taux de change. Risques politiques, économiques et financiers.

d. Techniques

- L'exportation indirecte avec utilisation de courtiers à l'export. - L'exportation directe avec un service expert interne. - Adhésion à un groupement d'exportateurs (GIE ou portage). - Mise en place de réseaux de distribution (franchise, licence, succursale, filiale). - Délocalisation de la production.


Chapitre 3

Stratégies de croissance et stratégies génériques

1. Les stratégies de croissance

a. La stratégie de croissance interne

Définition

La croissance interne s'obtient par le développement des capacités propres de production de l'entreprise. La croissance interne est très souvent autofinancée.

Avantages et limites :

Avantages

Limites

  • développement progressif de l'entreprise ;
  • maîtrise du développement ;
  • utilisation des ressources financières propres;
  • culture d'entreprise consolidée.
  • processus lent;
  • problèmes de financement
  • si croissance forte;
  • ressources humaines et organisationnelles.

    b. La stratégie de croissance externe

    Définition

    La croissance externe se réalise par des transferts d'actifs existants d'une entreprise vers une autre.

    Avantages et limites :

    Avantages

    Limites

    • opération rapide;
    • acquisitions rapides de part de marché supplémentaires ;
    • accès rapide à des technologies ;
    • effets de synergie ;
    • diversification ;
    • pas d'augmentation de l'offre globale.
    • Différences culturelles entre les entreprises regroupées;
    • non complémentarité;
    • problèmes de financement;
    • coûts sociaux en cas de restructuration avec des licenciements.

    Techniques utilisées

    D'un point de vue juridique, la croissance externe a pour effet de regrouper des patrimoines. Dans la fusion de deux sociétés, il y a transmission du patrimoine à la société nouvelle. La fusion-absorption a pour conséquence de faire disparaître la société absorbée. L'apport partiel d'actifs se caractérise par l'apport d'une partie du patrimoine à une société nouvelle ou déjà existante.

    2. Les stratégies génériques

    a. L'analyse concurrentielle de M. Porter

    Pour Michaël Porter la concurrence apparaît selon cinq forces

    - les concurrents du secteur, la concurrence du secteur dépend de sa structure (taille et nombre de concurrents), de sa croissance, du degré de différenciation des produits, des possibilités de riposte concurrentielle ;

    - la menace de nouveaux entrants, elle est fonction des barrières à l'entrée, c'est-à-dire de la possibilité plus ou moins grande d'accéder à un secteur;

    - le pouvoir de négociation des fournisseurs;

    - le pouvoir de négociation des clients;

    - la menace d'arrivée de produits de substitution.

    Pour faire face à ces forces, les entreprises auront le choix entre les stratégies suivantes, la stratégie de différenciation, la stratégie de domination par les coûts, la stratégie de concentration ou de focalisation.

    b. Stratégie de différenciation

    Cette stratégie consiste pour une entreprise à donner à son offre une spécificité différente de celle de ses concurrents.

    Pour réussir, la différenciation doit être significative et perçue comme telle par le marché. Pour mettre l'entreprise à l'abri des attaques de ses concurrents elle doit être défendable.

    Certaines activités comme les automobiles, les produits de mode, de luxe se prêtent à la différenciation alors que d'autres non, comme les produits banalisés.

    c. Stratégie de domination par les coûts

    L'objectif de l'entreprise est de minimiser ses coûts complets. Cet avantage de coût lui permettra de pratiquer une politique de prix adaptée à l'intensité de la concurrence et à la position de l'entreprise.

    Les stratégies de domination par les coûts sont des stratégies de volume. L'entreprise recherchera la part de marché la plus importante. Cette stratégie est adaptée aux domaines d'activité où la différenciation des produits est faible et où la concurrence se fait sur les prix.

    Les risques sont de plusieurs ordres : nécessité d'utiliser des moyens techniques importants, concurrents qui bénéficient des effets d'expérience, guerre des prix, apparition de produits de substitution...

    d. Stratégie de focalisation ou de concentration

    Dans ce type de stratégie l'entreprise se concentre sur un segment du marché où sa rentabilité sera plus forte que celle de ses concurrents présents sur l'ensemble des segments. On parle également de stratégie de niche.

    La stratégie de focalisation ou de concentration est adaptée aux PME, elle n'a pas d'effet de taille.

    Le risque principal est celui d'une sursegmentation.


    Chapitre 4

    Stratégie d'impartition et stratégie d'intégration verticale

    1. Stratégie d'impartition

    a. Définition

    L’impartition peut se définir comme une politique de coopération entre plusieurs partenaires disposant de potentiels complémentaires et désireux de concrétiser une synergie latente, réalisée sous forme de mise en commun de leurs compétences propres.

    b. Modalités

    Les techniques d'impartition sont de plusieurs ordres ; sous-traitance, franchise, concession, cession de licence.

    - La sous-traitance

    Une entreprise (le donneur d'ordres) fait exécuter par une autre (le sous-traitant) une partie de sa production.

    - La franchise

    C'est un contrat par lequel une entreprise (le franchiseur) met à la disposition d'une autre (le franchisé) son savoir-faire, sa marque, son assistance en contreparties de redevances.

    - La concession

    C'est un contrat par lequel un commerçant appelé concessionnaire, distribue exclusivement sur un territoire donné, pour un commerçant ou un industriel appelé concédant.

    - La cession de licence

    il s'agit pour une entreprise d'autoriser une autre à utiliser un brevet d'invention en contrepartie de redevances.

    c. Avantages et risques :

    Avantages

    Risques

    • synergie économique, technique, commerciale, financière ;
    • flexibilité;
    • moindre complexité organisationnelle ;
    • facilite les opérations à l'international.
    • dépendance économique;
    • vol d'informations

     

    2. La stratégie d'intégration verticale

    a. Définition

    La stratégie d'intégration verticale consiste pour une entreprise à en acquérir d'autres qui appartiennent à une même filière.

    Il s'agit d'une internalisation d'activités exercées précédemment, en amont par des fournisseurs ou en aval par des clients.

    b. Avantages et inconvénients :

    Avantages

    Inconvénients

    • rationalisation des opérations productives ;
    • maîtrise de plusieurs technologies ;
    • économies d'échelle;
    • garanties sur les approvisionnements
    • garanties sur les débouchés.
    • rigidités de fonctionnement ;
    • accroissement des frais fixes;
    • difficulté à sortir de la filière;
    • pertes des avantages liés au changement de partenaires pour l'approvisionnement et les débouchés.

     

    école publique maternelle et primaire Georges Brassens d'Indret (Indre-44)