SCIENCES ET TECHNOLOGIES DE LA GESTION
Les horaires / (B.O.N°712 FÉVR.2004) / de management, / d'économie et de droit
ÉCONOMIE PREMIÈRE
THÈMES
SENS ET PORTÉE DE L'ÉTUDE
NOTIONS ET CONTENUS À CONSTRUIRE
Horaires des classes S.T.G (Science et Technologies de la
Gestion)
Éco-droit : 3 + (1) en première et terminale
Management : 1 + (1) en première et 3 en terminale
1. L'activité économique (Durée indicative : 15 heures, cours et
travaux dirigés)
2. La coordination par le marché (Durée indicative : 30 heures, cours et
travaux dirigés)
3. La régulation par l'État (Durée indicative : 15 heures, cours et
travaux dirigés)
Total 60 h
1. L'activité économique
(Durée indicative : 15 heures, cours et travaux dirigés)
L'économie se propose d'étudier l'affectation des ressources
(humaines, matérielles, financières) dans une structure sociale
donnée.
1.1. Le problème économique
Le problème économique consiste, pour des individus et des groupes,
à hiérarchiser leurs besoins,
puis à effectuer des arbitrages entre ces besoins sous la
contrainte de leurs ressources disponibles. Les choix
économiques conduisent naturellement à l'échange et par là
même à la spécialisation des individus.
o Les choix économiques : besoins, biens, rareté, contraintes.
o L'échange : négociation, prix, spécialisation des
activités.
1.2. L'activité économique et ses agents
L'activité économique est à l'origine d'une
organisation sociale qui peut être décrite en termes de
catégories d'agents économiques, identifiables par leur
fonction économique principale. Les échanges entre agents
peuvent être représentés schématiquement sous la forme d'un
circuit.
o Les différents agents et leur fonction principale :
- les entreprises et la production ;
- les ménages et la consommation ;
- les administrations publiques et la production de services
publics non marchands ;
- les institutions financières et la production de services
bancaires ;
- l'extérieur et les échanges internationaux.
o Le circuit économique.
1.3. Une économie de marché régulée :
l'économie française Les économies contemporaines
sont des économies dans lesquelles les marchés coordonnent les
choix des agents. Dans tous les pays (dont la France), une
régulation par l'État s'avère nécessaire.
o La coordination et la régulation des activités économiques :
marchés et État.
2. La coordination par le marché
(Durée indicative : 30 heures, cours et travaux dirigés)
L'analyse du marché débute par l'étude des conditions de
l'offre émanant des entreprises et de la demande exprimée par
les ménages ; elle se poursuit par l'examen des modalités de
leur confrontation sur le marché des produits. L'analyse du
marché du travail permet enfin de présenter un marché aux
conditions de fonctionnement spécifiques.
2.1. L'entreprise et l'offre sur les marchés de produits
L'offre de produits est contrainte par la quantité
disponible des facteurs de production et leur qualité. Aux
facteurs traditionnels s'ajoutent le savoir et l'information,
dont la maîtrise joue un rôle croissant. La décision de
production illustre la résolution du problème économique de
l'entreprise : la recherche du plus grand profit sous
différentes contraintes (technologiques, financières, sociales,
environnementales
). La production de l'entreprise est
créatrice de richesse, évaluée par la valeur ajoutée. Le
produit intérieur brut permet d'évaluer la création de
richesse au niveau national ; cet indicateur reste toutefois
imparfait.
o Les facteurs de production :
- le travail ;
- le capital et l'investissement ;
- les ressources naturelles ;
- le savoir et l'information.
o La décision de production de l'entreprise :
- la combinaison des facteurs de production ;
- la productivité et les gains de productivité ;
- le profit.
o La mesure de la production :
- la valeur ajoutée ;
- le Produit intérieur brut.
2.2. Le ménage et la demande sur les marchés de
produits
Le ménage intervient sur les marchés de produits en
tant que consommateur capable d'effectuer des choix. Ces choix
sont contraints par son revenu et dépendent de ses
préférences. L'étude du revenu met en évidence la diversité
de ses origines (travail, capital et propriété) et les enjeux
de la répartition initiale entre les différents agents. Le
processus de redistribution mis en place par l'État modifie la
répartition de ces revenus primaires. La décision de
consommation et d'épargne illustre la résolution du problème
économique du ménage : la recherche de la plus grande
satisfaction, par une consommation immédiate ou différée et
faisant notamment intervenir des critères sociaux et culturels.
o Les revenus :
- les revenus primaires (salaires, intérêts,
dividendes, loyers) ;
- les revenus de transfert, le revenu disponible.
o La décision de consommation et d'épargne :
- les déterminants de la consommation et de l'épargne ;
- la structure de la consommation et son évolution.
2.3. Le marché des produits
L'étude de la répartition des dépenses de
consommation et de son évolution permet d'éclairer la
transformation des modes de vie. Les échanges de produits entre
entreprises et ménages s'effectuent sur des marchés où se
confrontent leur offre et leur demande - les quantités de chaque
bien que les individus sont respectivement prêts à vendre ou à
acheter, à un prix donné.
o L'offre et la demande de produits.
o La loi de l'offre et de la demande ; le mécanisme d'équilibre
du marché concurrentiel. Sur ces marchés, les prix s'ajustent
afin de rendre compatibles les décisions d'offre et de demande
des agents économiques. Alors l'équilibre du marché est
atteint. Une modification des conditions initiales (coûts de
production pour l'offre, préférences et revenus pour la
demande, par exemple) conduit à un nouvel équilibre et se
traduit par une variation du prix : ainsi se coordonnent à
nouveau les décisions des offreurs et des demandeurs. Le marché
ainsi décrit est le marché concurrentiel, sur lequel les agents
se réfèrent à des prix donnés.
D'autres situations sont souvent observées, telles que celles du
monopole et de l'oligopole, dont l'analyse permet de comprendre
les interactions stratégiques entre entreprises.
o La concurrence imparfaite : monopole, oligopole.
2.4. Le marché du travail
Le travail, comme les produits, fait l'objet d'une offre
et d'une demande sur un marché. Ce dernier possède des
caractéristiques et un fonctionnement propres. Le prix sur ce
marché - le salaire - résulte à la fois d'une négociation
directe entre employé et employeur et pour l'essentiel, d'une
négociation générale entre les représentants des offreurs et
des demandeurs de travail. La détermination du niveau de
l'emploi échappe cependant au domaine de ces négociations.
Négociations et décisions d'emploi doivent tenir compte de
contraintes économiques et institutionnelles - autant de
facteurs qui peuvent empêcher l'équilibre du marché et
déboucher notamment sur le chômage.
o L'offre et de la demande de travail :
- la population active et l'évolution du taux d'activité ;
- les déterminants de la demande de travail.
o La formation des salaires : négociations salariales,
contraintes légales.
3. La régulation par l'État
(Durée indicative : 15 heures, cours et travaux dirigés)
La coordination par le marché a toujours été accompagnée
d'une intervention de l'État. Celle-ci s'est considérablement
accrue depuis la Seconde Guerre mondiale mais fait aussi l'objet
depuis les années 70 de remises en cause, ce qui se répercute
dans le poids des différentes fonctions économiques et sociales
de l'État.
3.1. La place de l'État dans l'économie
L'État intervient dans l'affectation des ressources, la
redistribution des revenus et la régulation conjoncturelle de
l'économie.
Le Budget est un acte politique qui fixe le niveau et la
structure des recettes et des dépenses publiques permettant à
l'État d'assurer ses fonctions.
o Les fonctions économiques et sociales de l'État.
o Le budget de l'État : les recettes et les dépenses publiques.
o La structure et le poids des prélèvements obligatoires.
3.2. La correction des inefficacités du marché
La coordination par le marché connaît des limites dues
notamment à :
- la présence d'effets externes ;
- l'existence de dysfonctionnements ou à la caractéristique de
certains marchés, tels ceux de concurrence imparfaite.
L'État, par son action régulatrice pallie ces insuffisances des
marchés et veille au rétablissement des règles de la
concurrence.
o Les effets externes.
o Les biens collectifs.
o La politique de la concurrence.
3.3. La réduction des inégalités
La politique sociale poursuit des objectifs de
réduction des inégalités, de justice et de solidarité
sociales qui se retrouvent dans les modalités d'action
élaborées par les organismes de protection sociale.
o Les inégalités.
o La politique sociale : redistribution des revenus, assurance,
assistance et protection sociales.