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Analyse économique : sommaire

Les échanges extérieurs de la France en 2004

 


 

Les échanges extérieurs de la France en 2004

sources en pdf : Insee 1ère / TEF 2005-6 (1) / TEF 2005-6 (2) / TEF 2005-6 (3) / TEF 2005-6 (4) /


T.E.F. 2005-2006 en milliards d'euros

Quelques chiffres :

Biens Exportations FAB 342,7 Importations FAB 349,3 Solde -6,6

Services Exportations FAB 52,6 Importations CAF 52,2 Solde 0,4

Tourisme Dépenses étrangers 32,8 Dépenses français 22,5 Solde 10,3

IDE Français à l'étranger 50,8 Étrangers en France 41,6 Solde 9,2

Taux de couverture : 342,7 / 349,3 = 98%

Taux d'ouverture : [ (342,7 + 349,3) / 2 ] / 1648,4 = 21%

Part de marché mondial de la France en 2004 : 5,2%


Évolution :

Depuis le début des années 1990, le taux de couverture des biens et services est supérieur à 100, la France exporte donc plus qu'elle importe, contrairement à la période précédente de 1979 à1992 !
Mais on observe une dégradation constante depuis 1997, pour un taux finalement à peine supérieur à 100 en 2004 !


Principaux produits et services échangés :

Biens intermédiaires (env. 25 %), biens d'équipement, biens de consommation et l'automobile.
Pour les services, services aux entreprises et le transport.


Principaux excédents et déficits :

Excédents : Automobile, biens d'équipement, IAA, tourisme.
Déficits : Énergie, biens de consommation.

Principaux partenaires :

L'Allemagne, premier fournisseur et client, l'Espagne, l'Italie. L'essentiel des échanges se fait avec l'Europe ! Hors Europe les États-Unis d'Amérique et la Chine pour les seules importations.
Principaux excédents et déficits :
Excédents : Royaume-Uni, Espagne et Hong Kong (porte d'entrée du marché chinois).
Déficits : Chine, Allemagne, Norvège et Japon.


Les investissements directs à l'étranger (IDE) de 2003 :

Les IDE se font principalement avec l'Europe, plus de 70 % avec l'U.E. à 15 ! La première destination est le Royaume-Uni, inversement ce sont la Belgique et l'Allemagne qui investissent le plus en France !
Hors Europe, c'est avec les États-Unis d'Amérique que les IDE sont les plus importants.


LES ÉCHANGES EXTÉRIEURS DE LA FRANCE.
Le 27/01/2004


La France représente environ 5 % du commerce mondial, pour autant elle est une économie très ouverte puisque son taux d’ouverture (moyenne des importations et des exportations rapportée au PIB) est d’à peu près 21 % !
Loin d’être un petit pays, la France est le quatrième ou cinquième exportateur mondial, pour mieux appréhender ses échanges extérieurs nous nous attacherons à montrer les points forts et faibles, tant au niveau des biens et services qu’à celui des partenaires.
Mais pour commencer voyons l’évolution récente de ces échanges.


ÉVOLUTION :

Entre 1984 et 2000 les échanges français avec l’étranger ont été multipliés par 2,4 soit + 140 % ! Dans le même temps le solde au départ négatif devient positif à partir de 1992 et même très largement entre 1997 et 2000.

Les chiffres et les données qui suivent concernent l’année 2002, les sources sont : Comptes de la nation 2002 ; l’INSEE ; TEF 2003/2004.

LES PRODUITS :

En valeur les exportations de biens sont de 331 milliards d’euros, soit 8 de plus que les importations. Les biens intermédiaires représentent environ le tiers, viennent ensuite les biens d’équipement et ceux de consommation.
Les points forts à l’exportation sont : l’automobile (solde de 11 milliards), les industries agroalimentaires (IAA, solde de presque 7 milliards), l’aéronautique avec Airbus mais aussi l’habillement, les parfums, les médicaments et les produits d’entretien.
Par contre traditionnellement la France enregistre son déficit le plus important dans l’énergie (21 milliards), suivent les biens de consommation (5 milliards) et les biens intermédiaires (2 milliards).

LES SERVICES :

Hors tourisme ils représentent 10 % de nos importations (37 milliards) et 12 % des exportations (46 milliards), ce qui dégage là aussi un solde positif de 9 milliards d’euros.
Dans ce domaine la France ne possède pratiquement que des points forts, par ordre décroissant des excédents citons, les services aux entreprises ( + 4 milliards), le négoce (+ 2,8) et le transport (+ 1,4).
Mais le domaine d’excellence est sans conteste le tourisme, puisque à lui seul il dégage 15 milliards d’euros d’excédent ! En effet les Français à l’étranger dépensent 19 milliards alors que les étrangers en dépensent 34 en France !

LES PARTENAIRES :

Traditionnellement la plupart des échanges de biens de la France se font à l’intérieur de l’union européenne (60 % des importations et 62 % des exportations). Notre premier partenaire est l’Allemagne (environ 16 %), suivent l’Italie (9%), le Royaume-Uni et l’Espagne (environ 8,5 % chacun). Le premier partenaire hors Europe sont les États-Unis d’Amérique (8 %) et aussi bien le Japon que la Chine ne représentent que 2,5 % de nos échanges !
Le point fort de la répartition géographique des échanges de la France est qu’ils se font avec des pays proches culturellement et sûr du point de vue économique et politique.
Par contre le point faible est constitué par la quasi-absence des marchés émergents et porteurs comme ceux de la Chine ou d’une manière plus générale de l’Asie du sud-est !

LES ENTREPRISES OPÉRATRICES DU COMMERCE EXTÉRIEUR :

Peu d’entreprises participent aux échanges extérieurs de la France, 150 000 environ ! De plus, au moins 80 % des échanges sont le fait de moins de 4 % de ces entreprises ! Il y a donc une très forte concentration.
La France doit inciter et favoriser un plus grand nombre d’entreprises françaises à participer aux échanges extérieurs, pour les dynamiser et les rendre moins dépendant d’un petit nombre.

L’AVENIR DES ÉCHANGES DE LA FRANCE :

La France est une grande puissance exportatrice mondiale, preuve de sa compétitivité, pourtant elle souffre d’un manque de spécialisations ou « d’avantages absolus » comme en possèdent les États-Unis d’Amérique (informatique, matériels militaires), à l’inverse elle souffre d’une trop grande spécialisation géographique (l’union européenne) source de risques en cas de retournement de conjoncture !
À l’avenir la France pour garder son rang ou même l’améliorer doit d’une part diversifier ses partenaires, en particulier vers l’Asie du sud-est, et d’autre part se spécialiser dans les services, lesquels sont appelés à se développer très rapidement du fait de l’ouverture à la concurrence prônée par l’O.M.C, l’U.E et les États.
L’avenir de la France réside de plus en plus dans la capacité de sa population à se former et à être formée

Pour plus de détails : INSEE première n° 912-Juillet 2003.


 


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