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Julianne
Moore
C'est à
Boston (Massachusetts), le 3 décembre 1960, qu'a vu le
jour
Julie Smith, devenue par la suite Julianne Moore.
Licenciée
de la School of the Performing Arts de l'Université
de
Boston, elle a depuis prouvé son talent au travers d'un vaste
répertoire
théâtral, alliant classique et avant-garde. Elle a
notamment
créé "Road to Nirvana", d'Arthur Kopit, et participé
à de
nombreux spectacles du Public Theater. Elle a également
croisé
des pointures telles que Meryl Streep dans "An
American
Daughter", de Wendy Wasserstein, et Al Pacino dans
"Le
père", de Strindberg. C'est en 1992, dans le thriller de
Curtis
Hanson, La main sur le berceau, qu'elle fait ses débuts
au
cinéma. Servie par le film, elle est vite remarquée, et
parvient
à s'imposer auprès de réalisateurs aussi divers que
Jeremiah
Chechik (Benny & Joon), Andrew Davis (Le
fugitif),
mais surtout Louis Malle (Vanya 42e rue) ou encore
Todd
Haynes (Safe), pour lesquels elle tient le premier rôle,
celui,
dans Safe, d'une bourgeoise américaine frappée par une
étrange
maladie… Entre le film d'action et l'instrospection
intellectuelle,
le doux cœur de Julianne Moore balance. Fiancée
du Pr.
Ian Malcolm dans Le monde perdu Jurassic Park de
Steven
Spielberg, elle est la vedette de Boogie nights, une
actrice
porno que rien ne semble troubler. Sa prestation en
peintre
hallucinée, barbouillant ses toiles expérimentales
attachée
à une balançoire dans The Big Lebowski, des frères
Coen
n'a laissé personne indifférent. La même année, elle
apparaît
dans le drame familial Back home, de Bart
Freundlich,
à qui elle est mariée. Elle s'aventure ensuite un peu
malheureusement
dans un remake inutile du chef-d'œuvre
Psychose
d'Alfred Hitchcock, Psycho, réalisé par Gus Van
Sant,
et apparaît au générique du film de Robert Altman,
Cookie's
Fortune. Elle donne en 1999 la réplique au beau
Rupert
Everett dans la comédie encostumée Un mari idéal,
d'après
la pièce d'Oscar Wilde, et la même année, on la voit
dans
Magnolia, dans le rôle d'une femme mariée à un vieil
homme
mourant (Jason Robards). Un personnage névrosé,
dépendant
aux médicaments, aux antipodes de l'image lisse et
douce
de la comédienne... Le challenge de sa carrière est
aujourd'hui
de reprendre, dans Hannibal, le rôle de Clarice
Starling,
laissé vacant par Jodie Foster depuis Le silence des
agneaux.
Elle a depuis retrouvé son mari Bart Freundlich pour
World
Traveler, avec Billy Crudup.
FILMOGRAPHIE
1989
Tales from the Darkside (Darkside) (Harrison)
1991
The Hand that Rocks the Cradle (La main sur le berceau)
(Hanson)
1992
The Gun in Betty Lou's Handbag (Moyle)
Benny & Joon (id.) (Chechik)
Body of Evidence (Body) (Edel)
Short Cuts (id.) (Altman)
1993
The Fugitive (Le fugitif) (Davis)
1994
Vanya on 42nd Street (Vanya, 42e Rue) (Malle)
Nine Months (Neuf mois aussi) (Columbus)
1995
Assassins (id.) (Donner)
Safe (id.) (Haynes)
1996
Surviving Picasso (id.) (Ivory)
1997
The Lost World Jurassic Park (Le monde perdu Jurassic
Park)
(Spielberg)
The Myth of Fingerprints (Freundlich)
The Big Lebowski (id.) (Coen)
Boogie Nights (id.) (Anderson)
1998
Chicago Cab (Cybulsky, Tintori)
Psycho (id.) (Van Sant)
1999
Cookie's Fortune (id.) (Altman)
An Ideal Husband (Un mari ideal) (O.
Parker)
A Map of the World (Une carte du monde)
(S. Elliott)
The End of the Affair (La fin d'une
liaison) (Jordan)
Magnolia (id.) (Anderson)
2000
The Ladies Man (L'homme à femmes) (Hudlin)
Hannibal (id.) (Scott)
Evolution (Reitman)
2001
World Traveler (Freundlich)