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DERNIER
RECOURS
Cynique,
évasif, mystérieux, mais toujours courtois, tel est celui qui dit s'appeler
Smith
(Bruce Willis). Poussé par le hasard dans une petite ville perdue du Texas, il
va
prendre part de manière originale à la guerre que deux gangs se livrent sur
place,
en pleine période de prohibition.
Pays :
USA
Titre :
Dernier recours
Titre
original : Last Man Standing
Durée :
1 h 41
Sortie
: 12 mars 1997
Distributeur
: Metropolitan Filmexport
Réalisateur
: Walter Hill
Avec
Bruce Willis, Christopher Walken, Bruce Dern, William Sanderson, David
Patrick
Kelly, Karina Lombard, Ned Eisenberg...
Scénario
: Walter Hill, d'après une histoire de Ryuzo Kikushima et Akira Kurosawa
Producteurs
: Arthur Sarkissian, Walter Hill
Producteurs
exécutifs : Sara Risher, Michael de Luca
Directeur
de la photographie : Lloyd Ahern A.S.C.
Chef
décorateur : Gary Wissner
Compositeur
: Ry Cooder
Jericho
n'est pas le lieu de villégiature rêvé. Délabrée, dépeuplée, cette ville
perdue
du Texas est pourtant une véritable succursale de Chicago. En pleine
période
de prohibition, deux gangs se livrent une guerre "paisible", émaillée
de
quelques
rixes sans trop de gravité. D'un côté, le gang de Doyle. De l'autre, celui
de
Strozzy. Au milieu, un shérif aussi corrompu que laxiste, qui ferme volontiers
les
yeux
sur le trafic d'alcool de contrebande auquel se livrent les irlandais de Doyle
et
les
italiens de Strozzy. Tout aurait pu se dérouler dans le meilleur des mondes si
un
inconnu, John Smith, n'était arrivé à Jericho, venant d'on ne sait où et
cherchant
ou
fuyant on ne sait quoi. Premier constat de celui qu'interprète Bruce Willis :
il est
le
malvenu. Pour avoir jeté un simple coup d'œil à la maîtresse de Doyle, les
sbires
de ce dernier n'hésitent pas à détruire sa voiture et à le menacer. Aussi
effronté
et insolent que bon tireur, Smith décide donc de s'installer dans le village,
et
commence à établir des relations avec la maîtresse de Strozzy dans le seul but
de
mener à bien sa stratégie : dresser les uns contre les autres. Il signe là le
coup
d'envoi
d'une guerre d'une violence rare, au milieu de laquelle Doyle va sortir son
joker,
un dénommé Hickey...