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| progrès technique | révolution industrielle |

 

invention

1 INTRODUCTION

invention, création de nouveaux appareils, objets, idées ou procédés au service de l'Homme. Le processus d'invention est invariablement précédé d'une ou plusieurs découvertes qui aident l'inventeur à résoudre le problème qui se pose. Une découverte peut être fortuite, comme celle des rayons X par Wilhelm Röntgen qui étudiait alors les rayons cathodiques, ou résulter d'une induction.

Dans son usage courant, le terme « invention » ne s'applique qu'à la production de nouveaux matériaux ou de nouveaux appareils et le terme « inventeur » qu'à une personne ayant produit un nouvel appareil ou un nouveau matériau. Plus rarement, le terme « invention » est appliqué à un nouveau procédé. Ainsi peut-on dire d'une personne qu'elle a inventé un nouveau jeu ou un nouveau système de comptabilité. Strictement parlant toutefois, toute chose produite par l'Homme, nouvelle et unique, est une invention. Définition à laquelle souscrivait Jean-Sébastien Bach, puisqu'il intitula Inventions une série de ses brèves compositions pour clavecin.

La plupart des pays reconnaissent légalement certaines catégories d'invention et permettent à leur inventeur d'en contrôler l'usage pendant un certain temps. Dans la plupart des pays industrialisés, toute nouveauté utile ou toute amélioration qu'il s'agisse d'art, de machine, de produit manufacturé ou de matériau peut être protégé par un brevet. Les écrits, la musique, la peinture, la sculpture et la photographie sont protégés par les droits d'auteur (voir Littéraire et artistique, propriété). La protection que procure cette reconnaissance légale est limitée. Il n'est pas rare qu'une personne qui modifie une invention et, ce faisant, l'améliore se voit attribuer un nouveau brevet ou de nouveaux droits d'auteur. Les lois régissant brevets et droits d'auteur ne couvrent pas toutes les inventions. Quantité de processus et d'idées n'ayant pas de caractéristiques très précises, comme les concepts psychologiques utilisés dans la publicité, ne peuvent être légalement protégés.

2 ADAPTABILITÉ

Prérogative de l'Homo sapiens et peut-être d'un petit nombre d'animaux supérieurs, l'inventivité implique la capacité continuelle d'adapter les découvertes aux besoins. Chez l'Homme, le développement de méthodes de construction est précédé et suivi de la découverte des lois naturelles qui facilitent la construction. Ce schéma, découverte - invention - découverte, qui résulte du développement de nouveaux concepts, procédés et appareils, est caractéristique de l'inventivité de l'espèce humaine.

3 PREMIÈRES INVENTIONS

Les premiers objets fabriqués témoignent de l'inventivité humaine. Les noms qu'ont utilisés les archéologues pour désigner les grandes périodes de la préhistoire — âge de pierre, âge du bronze, et âge du fer — dérivent de l'invention et de l'usage d'outils de pierre et de métal. Les premiers outils de pierre étaient primitifs, mais les buts qu'ils servaient — protection et chasse — assuraient la domination croissante de l'Homme sur terre. Bien des inventions parmi les plus importantes et les plus innovatrices sont antérieures à la période couverte par l'Histoire, au nombre desquels figurent l'invention des outils primitifs, le développement du langage, la culture des plantes, la domestication des animaux, la découverte de techniques de construction, la fabrication et la conservation du feu, l'art de la poterie, l'élaboration de systèmes politiques simples et l'invention de la roue.

L'histoire commença avec l'invention de l'écriture. L'écriture, en tant que moyen de communication de masse, devint importante avec l'invention des caractères mobiles au XVe siècle. Le nombre des inventions a progressé continuellement tout au long de l'histoire. Depuis l'avènement de l'imprimerie, les hommes du monde entier ont pu prendre connaissance des découvertes et inventions effectuées par le passé et ainsi s'en inspirer.

4 L'ÂGE DE LA MACHINE

L'âge de la machine, qui débuta avec la révolution industrielle et se poursuit encore aujourd'hui, est né d'un certain nombre d'inventions majeures, parmi lesquelles il y a : l'utilisation de combustibles fossiles tels le charbon comme source d'énergie, l'amélioration du traitement des métaux (en particulier de l'acier et de l'aluminium), le développement de l'électricité et de l'électronique, l'invention du moteur à combustion interne et l'emploi du métal et du ciment dans les travaux de construction. Les développements actuels en matière d'utilisation de l'énergie annoncent un nouvel âge de l'inventivité humaine.

Les premiers inventeurs étaient généralement isolés et incapables de vivre de leurs inventions. Lorsque deux personnes travaillant séparément parvenaient simultanément à la même invention, il arrivait qu'une seule soit reconnue. Par exemple, les inventeurs Elisha Gray et Alexander Graham Bell déposèrent une demande de brevet d'invention pour le téléphone le même jour. La découverte du calcul infinitésimal fut âprement revendiquée par Isaac Newton et Gottfried Leibniz.

De nos jours, la plupart des inventions et découvertes modernes ont lieu au sein de grandes organisations soutenues par les universités, les organismes publics, l'industrie ou les fondations privées. Aussi devient-il de plus en plus difficile d'attribuer une invention à une personne en particulier. Dans les laboratoires modernes, les chercheurs participent souvent à des projets dont la planification et le suivi relèvent généralement de nombreuses personnes. Ainsi, la bombe atomique fut développée durant la Seconde Guerre mondiale par un petit groupe d'éminents scientifiques de diverses nationalités qui dirigeaient une équipe beaucoup plus importante de scientifiques et de techniciens, dont beaucoup ignoraient tout de la teneur du projet (voir Nucléaires, armes). Un autre exemple d'effort collectif ayant abouti à une invention majeure fut l'invention de l'ordinateur électronique digital, outil indispensable à l'enregistrement, la recherche et la manipulation de quantités d'informations considérables.

Voir Espace, exploration de l'.

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progrès technique

progrès technique

1 INTRODUCTION

progrès technique, expression désignant tout phénomène permettant d’obtenir une production plus élevée, sans augmentation du volume des facteurs de production utilisés.

2 DÉFINITION DU PROGRÈS TECHNIQUE

Le mot « progrès » — du latin progressus, signifiant « action d’avancer » —, auquel on associe le qualificatif « technique », est employé en économie afin de décrire un processus particulier : l’apparition de nouveaux produits ou l’amélioration des techniques de production autorisant sa diversification ou son augmentation en mobilisant moins de travail. Le progrès technique constitue la manifestation la plus claire de l’objectif premier de l’organisation économique de nos sociétés : réduire la pénibilité du travail humain. L’introduction de machines réalisant, à la place des hommes, des travaux rebutants — l’économie domestique constitue un domaine qui illustre de façon particulièrement frappante cette idée, si l’on songe par exemple aux facilités que peut procurer la possession d’un lave-linge eu égard au temps où il fallait se rendre au lavoir — représente ainsi une avancée qui peut s’analyser à la fois comme une innovation de procédé — une nouvelle manière de produire davantage, plus rapidement et à moindre coût — et comme une innovation de produit qui fournit un service nouveau ou objectivement amélioré.

Ainsi défini, le progrès technique est source d’amélioration du bien-être des consommateurs — qui se voient proposer de nouveaux biens de consommation — comme des producteurs, puisque l’entreprise qui est à l’origine de la conception et de la diffusion d’une invention y trouve une source de débouchés inédite. L’identification du progrès technique comme déterminant de la croissance, dont on trouve déjà trace chez les fondateurs de l’économie politique, est ainsi au centre de nombreux domaines d’étude de l’économie (économie industrielle, économie du travail, économie internationale).

3 PROGRÈS TECHNIQUE ET CROISSANCE
1 La théorie classique

L’idée selon laquelle l’innovation alimente la croissance est présente dans les écrits d’Adam Smith ou de David Ricardo, les précurseurs de l’école classique (voir science économique). Le débat qui agite alors cette école de pensée consiste à déterminer si le progrès technique observé à l’époque — prémices de la révolution industrielle et commencement de mécanisation des techniques agricoles — est autonome par rapport à la croissance — l’innovation serait, en quelque sorte, le résultat d’une loi naturelle de l’évolution des sociétés — ou si, à l’inverse, le progrès ne constituerait qu’un élément explicatif, parmi d’autres, de la croissance des économies.

2 Le progrès technique dans une perspective historique : les cycles économiques

À ce débat, tout autant économique que d’essence philosophique, s’est peu à peu substituée une problématique reposant sur une vision historique du développement des économies. Cette idée, présente chez Karl Marx, a été systématisée par Joseph Schumpeter qui, dans sa théorie des cycles économiques, explique les ruptures entre phases de croissance et phases de récession par l’émergence et la diffusion de nouveaux produits ou de nouvelles techniques permettant de relancer la production, entraînant alors une reprise de l’emploi, donc de la distribution de revenus qui alimentent la consommation, et, in fine, de la croissance.

Le déroulement du cycle de croissance obéit schématiquement à trois phases : une phase d’exploration dominée par une incertitude technologique concomitante à l’apparition d’un nouveau produit, suivie d’une phase de développement où plusieurs entreprises proposent aménagements et améliorations par rapport au produit originel qui commence à se diffuser, conclue par une période dite de maturité, caractérisée par une baisse des prix du nouveau produit au fur et à mesure que sa diffusion atteint le plus grand nombre. Cette présentation, qui s’apparente à celle dite du cycle de vie du produit, a pu être vérifiée empiriquement à propos de l’apparition de certains produits nouveaux — par exemple, les platines laser et les disques compacts qui ont progressivement remplacé les anciennes platines et les vieux vinyles — et ainsi en valider la pertinence. Même si cette vision de la croissance, décrite comme une succession de systèmes techniques qui viendraient se substituer les uns aux autres, a pu être critiquée au motif qu’un exemple unique ne peut suffire à valider une théorie, un seul contre-exemple suffisant, sinon à la condamner, du moins à en diminuer la portée, elle souligne néanmoins le rôle contingent de l’innovation dans la théorie de la croissance.

4 PROGRÈS TECHNIQUE ET EMPLOI

Cette construction abstraite, qui établit une relation « vertueuse » entre innovation et croissance, a toutefois été contredite par les incidences que la technologie peut avoir sur l’emploi. L’histoire de l’industrialisation révèle en effet tout autant la foi placée dans les mérites du progrès qu’une longue tradition de lutte contre la machine. Depuis les révoltes des Canuts lyonnais contre l’installation des métiers à tisser mécaniques dans l’industrie textile, jusqu’aux résistances que l’on a pu observer lors de la généralisation de la diffusion des moyens informatiques utilisés dans l’entreprise, l’apparition de nouveaux modes de production a souvent été considérée comme une force créatrice de chômage ; la réduction des effectifs dans l’industrie textile ou, phénomène plus contemporain, dans le secteur de l’automobile en atteste.

La théorie technologique du chômage repose sur une idée simple : l’introduction de nouvelles techniques permet une meilleure productivité du travail et diminue par conséquent les besoins en main-d’œuvre, donc l’offre d’emploi disponible. À cette idée, certains ont pu opposer que si les innovations de procédé ont un impact négatif sur l’emploi, les innovations de produits sont, à l’inverse, génératrices d’embauches. Ils en apportent la preuve en exposant les éléments qui ont permis une croissance soutenue lors des Trente Glorieuses ; reposant sur l’apparition et l’amélioration de nouveaux produits (automobile, sidérurgie, industrie de l’électroménager), elle a pourtant nécessité un important volume de main-d’œuvre.

La relation entre innovation et emploi tient essentiellement au solde entre emplois détruits et emplois induits par l’apparition d’une technologie nouvelle. Si ce processus engendre par son application un volume d’emploi supérieur à celui qu’elle détruit du fait de son apparition, alors l’innovation a un effet positif sur l’emploi. À défaut, la théorie du chômage technologique retrouve de sa pertinence, le niveau de formation et de qualification des travailleurs jouant par ailleurs un rôle déterminant dans l’évolution positive ou négative de ce processus.

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révolution industrielle

révolution industrielle

1 INTRODUCTION

révolution industrielle, transition, à des époques différentes selon les pays, d'une économie fondée traditionnellement sur l'agriculture à une économie reposant sur la production mécanisée et à grande échelle de biens manufacturés dans des entreprises.

2 L'EXPÉRIENCE BRITANNIQUE

La première révolution industrielle eut lieu en Grande-Bretagne à la fin du XVIIIe siècle, vers 1780. Elle modifia profondément l'économie et la société britanniques. Les changements les plus immédiats touchèrent la nature de la production, mais également les modalités et la localisation de celle-ci. La force de travail fut transférée de la production des produits primaires à celle de biens manufacturés et de services. La production d'articles manufacturés augmenta considérablement grâce à l'innovation technique, résultant de l'invention de machines de plus en plus performantes, liées à l'utilisation de la vapeur comme source d'énergie principale. La croissance de la productivité fut également rendue possible par une application systématique des connaissances scientifiques et pratiques au processus de production. Le rendement fut enfin amélioré lorsque les entreprises se regroupèrent en grand nombre sur des surfaces limitées. Ainsi, la révolution industrielle est-elle liée à l'urbanisation, c'est-à-dire au processus d'exode rural et de migrations internationales des zones rurales vers les zones urbaines.

C'est peut-être dans cette organisation du travail que les changements les plus importants eurent lieu. L'entreprise s'étendit et prit des traits nouveaux. La production se fit désormais à l'intérieur de l'entreprise et non plus en famille ou dans le cadre du domaine seigneurial. Les tâches devinrent de plus en plus routinières et spécialisées. La production industrielle commença à dépendre largement d'un usage intensif du capital. Les outils de coupe et les machines permirent aux travailleurs de produire en quantités beaucoup plus importantes que par le passé. Les avantages qu'apportait l'expérience d'une tâche (fabrication d'une pièce ou d'un outil particulier) renforçèrent la tendance à la spécialisation.

Une spécialisation accrue et l'utilisation intensive du capital dans la production industrielle engendrèrent d'autres différences sociales. De nouvelles classes sociales et professionnelles virent le jour : les ouvriers, concentrés dans les entreprises manufacturières et les industries lourdes et qui ne tardèrent pas à former une classe sociale très homogène, mettant au premier plan du débat politique, à la fin du XIXe siècle, la « question sociale » ; une grande bourgeoisie industrielle et possédante, propriétaire des moyens de production et dont les membres prirent le nom de capitalistes.

La première révolution industrielle ayant eu lieu en Grande-Bretagne, ce pays devint pour un temps le laboratoire d'un profond changement économique et social. Pendant la plus grande partie du XVIIIe siècle et une bonne partie du XIXe, Londres fut le centre d'un réseau commercial complexe qui s'étendait sur le monde entier et où s'accrurent les exportations de marchandises associées à l'industrialisation. Les exportations fournissaient un débouché indispensable aux produits du textile et à d'autres industries manufacturières, dans lesquelles l'introduction de nouvelles techniques avait permis une croissance rapide de la production. Les données disponibles indiquent une accélération importante du taux de croissance des exportations britanniques après 1780, ainsi qu'une forte croissance économique. Ce développement des exportations et cette ouverture sur le marché international apportèrent d'autres avantages à l'économie du pays : les revenus des importations permirent aux fabricants d'acheter des matières premières à bas prix (en provenance des colonies) nécessaires à la production industrielle, et les négociants pratiquant l'exportation acquirent un savoir-faire qui leur fut très utile pour développer le commerce intérieur.

3 EXPANSION DE L'INDUSTRIALISATION

L'économiste W.W. Rostow a appelé cette phase d'industrialisation qui s'est peu à peu répandue dans toute l'Europe le « décollage économique » (ou take off). Caractérisée par une forte accélération de la croissance, des capacités de consommation et d'épargne des ménages, et de l'investissement, cette phase ne s'est pas opérée partout au même rythme et au même moment. Précédé généralement par une croissance démographique forte (due au recul de la mortalité), le « décollage » s'est effectué entre 1780 et 1820 en Angleterre, entre 1830 et 1870 en France, et entre 1850 et 1880 en Allemagne. Il a eu lieu à la fin du XIXe siècle en Suède et au Japon, au début du XXe en Russie et au Canada, dans les années 1950 en Amérique latine et en Asie et encore plus tard dans de nombreuses parties d'Afrique et du Moyen-Orient.

Le cas de la France est, à cet égard, un peu particulier. Il n'y eut pas véritablement de « décollage » français au XIXe siècle, mais une croissance continue de 1815 à 1860. On peut l'expliquer par une plus grande importance du secteur agricole en France que dans les autres pays, qui continua longtemps d'imprimer son rythme à l'économie du pays. À partir de 1830, le rôle de l'industrie dans l'évolution de la révolution industrielle se fit néanmoins plus important et en 1860, la production de fonte française était nettement supérieure à celle de tous les États allemands réunis.

Lorsque la France et l'Allemagne commencèrent à s'industrialiser, ils durent rivaliser avec la Grande-Bretagne et profitèrent inégalement de l'expérience britannique. Le ralentissement de la première révolution industrielle en France coïncida avec la signature d'un traité de libre-échange avec l'Angleterre en 1860. Cette ouverture des frontières a nui à l'économie française, trop peu industrialisée pour soutenir le défi de la concurrence internationale (triplement des importations, affaiblissement des exportations industrielles). Au contraire, une redistribution des cartes s'est opérée au bénéfice de l'Allemagne et au détriment du Royaume-Uni au cours de ces années qui virent le développement d'une révolution industrielle particulièrement rapide outre-Rhin (création des grands Konzerns, etc.). L'Europe méditerranéenne est, au contraire, restée longtemps à l'écart de la révolution industrielle et ne la connaîtra qu'au XXe siècle.

Si le rôle de l'État fut loin d'être négligeable pour favoriser l'industrialisation de la Grande-Bretagne, il fut en revanche considérable en Allemagne, au Japon, en Russie et dans presque tous les pays qui s'industrialisèrent au XXe siècle. En France, l'État intervint également de plus en plus nettement dans l'évolution économique à partir de cette période.

Par définition, une industrialisation réussie entraîne une hausse du revenu national par habitant, du produit national brut (PNB) et du produit intérieur brut (PIB). Elle entraîne également des changements dans la répartition des ressources, dans les conditions de vie et de travail, ainsi que dans les comportements et les codes sociaux. En Grande-Bretagne comme partout ailleurs, la révolution industrielle commença par provoquer une chute du pouvoir d'achat des ouvriers et une détérioration de leurs conditions de vie, puis ses conditions d'existence s'améliorèrent du fait de l'enrichissement général et des luttes ouvrières. Celles-ci furent le fait d'un syndicalisme en plein essor et d'un socialisme qui voit l'émergence, à la fin du siècle, des conceptions marxistes. Mais le groupe social victorieux de la révolution industrielle fut la bourgeoisie, qui, des classes dominantes qui contrôlent la banque et l'industrie aux classes moyennes dont l'hétérogénéité demeure la règle, tendit à unifier son mode de vie.

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Bibliographie


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