Sommaire STG

SCIENCES ET TECHNOLOGIES DE LA GESTION

 

ÉCONOMIE TERMINALE


THÈMES
SENS ET PORTÉE DE L'ÉTUDE
NOTIONS ET CONTENUS À CONSTRUIRE


Horaires des classes S.T.G (Science et Technologies de la Gestion)
Éco-droit : 3 + (1) en première et terminale
Management : 1 + (1) en première et 3 en terminale

1 – La monnaie et le financement de l’économie
(Durée indicative : 10 heures, cours et travaux dirigés)

Dans le cadre d’une économie de marché, l’activité économique suppose l’existence d’une monnaie et de moyens de financement. La monnaie facilite les échanges courants et différés dans le temps. Elle est sur ce dernier point relayée par d’autres moyens de financement, qui permettent la rencontre de l’épargne des uns et de la dépense des autres.

1.1 Les fonctions et les formes de la monnaie

La monnaie constitue un instrument essentiel de l’activité économique, qui permet de se procurer tout bien ou service vendu sur un marché. Elle sert à la fois d’intermédiaire dans les échanges, de moyen de réserve de valeur et d’unité de compte. Par rapport aux autres actifs, elle a la propriété d’être acceptée comme moyen de paiement universellement, immédiatement et sans coût.
Dans les économies contemporaines, la monnaie ne revêt plus que les formes de monnaie fiduciaire et de monnaie scripturale. Ces deux formes circulent grâce à de multiples instruments, qui tendent à devenir de plus en plus dématérialisés.

• La monnaie :
- instrument d’échange, de mesure et de réserve de valeur ;
- actif liquide.
• Les monnaies fiduciaire et scripturale ; les instruments de paiement.

1.2 La création monétaire

La quantité de monnaie circulant dans une économie à un moment donné est mesurée par un agrégat : la masse monétaire. Les variations de la masse monétaire résultent principalement des opérations de crédit bancaire.
La banque centrale a pour mission d’émettre la monnaie fiduciaire et plus généralement de réguler la masse monétaire.

- La masse monétaire ; le crédit.
- La Banque centrale européenne (BCE).

1.3 Les circuits de financement

Le financement de l’économie consiste à mettre en relation les agents qui disposent de capitaux avec ceux qui en ont besoin. Les flux financiers entre ces agents empruntent deux circuits différents : par l’intermédiaire des institutions financières (notamment les banques, qui octroient des crédits) ou directement sur les marchés de capitaux.

- Les capacités et les besoins de financement.
- Les financements direct et indirect.


2 – La mondialisation de l’économie
(Durée indicative : 30 heures, cours et travaux dirigés)

La mondialisation implique l’émergence d’enjeux de portée, non plus locale ou nationale, mais mondiale et l’interdépendance universelle des économies comme des sociétés. Les flux d’échange, de plus en plus denses, s’organisent aux niveaux mondial et régional.
Cependant, certains pays restent encore en marge de ce processus et par ailleurs la mondialisation se poursuit, alors même que des inégalités de développement subsistent voire s’aggravent.

2.1 Les échanges internationaux

L’ouverture générale des économies s’est réalisée grâce au développement des échanges entre pays, qui se caractérise aussi bien par l’accroissement en volume que par la diversification des flux (de biens et services, de capitaux, de personnes et d’informations).

Le commerce entre nations est une réalité ancienne.
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, il évolue aussi bien dans la nature des échanges que dans la place occupée par les pays, ou groupes de pays, participants.
Au tournant du siècle, les stratégies des firmes multinationales tendent aussi à s’affirmer, face aux logiques nationales, dans la structuration de l’espace économique mondial.

- La nature et la mesure des échanges.
- L’évolution des échanges internationaux.

2.2 L’organisation des échanges

Même si le commerce international s’est développé sur la base du libre échange, des pratiques protectionnistes subsistent.
Avec l’Organisation mondiale du commerce les États ont créé un cadre permanent chargé de définir les règles du commerce international et de veiller à leur application.
Parallèlement à cette organisation mondiale, certains États concluent des accords régionaux.

- Le libre échange et le protectionnisme.
- L’organisation mondiale du commerce (OMC) et ses missions.
- La régionalisation.

2.3 L’Union européenne

L'Union européenne constitue le cas le plus élaboré d'intégration régionale. Sa construction s’organise autour d’objectifs d’intégration et de régulation des marchés et d’harmonisation des politiques économiques et sociales ; elle s'accompagne de l'adhésion de nouveaux pays. Elle permet aux États membres d'occuper une place essentielle dans l'économie mondiale, même si le processus d’intégration est loin d’être achevé.

• Les étapes, les objectifs et les réalisations de la construction européenne :
- le marché unique ;
- la monnaie unique ;
- les politiques communes.

2.4 L’hétérogénéité de l’économie mondiale

L’extension de l’économie de marché à l’échelle mondiale s’est accompagnée d’une hétérogénéité accrue des niveaux de développement des pays.
Le processus de développement ne se réduit pas à la simple croissance du PIB ; il se caractérise également et surtout par une amélioration des niveaux de vie, tels qu’ils peuvent être appréciés dans leurs différents aspects démographique, sanitaire, éducatif, économique, politique, culturel,... Dans la mesure où il peut porter atteinte à l’environnement et aux conditions de vie des générations futures, le processus de développement peut difficilement être conçu sans tenir compte des intérêts de ces dernières.
De nombreuses nations restent en dehors du processus de développement. Les écarts de revenu et, plus généralement, de niveau de vie se sont accrus entre les pays les moins avancés et les pays développés, comme d’ailleurs au sein de chacun d’entre eux.

- La croissance économique.
- Le développement : critères économiques et sociaux.
- Le développement durable.
- Les inégalités de développement.


3 – La politique macroéconomique de l’État
(Durée indicative : 20 heures, cours et travaux dirigés)

En tant qu’institution publique, l’État est amené à intervenir sur le plan économique pour corriger ou compléter le jeu des marchés et, plus généralement, pour conduire une politique économique. Il intervient dans l’économie dans des domaines, sous des modalités et à des degrés divers. La politique économique vise ainsi, d’une part à créer les conditions d’un meilleur fonctionnement du système économique, d’autre part à en réguler l’activité à court terme, en vue d’une croissance forte et régulière, sans déséquilibres macroéconomiques tels que le chômage et l’inflation.

3.1 Les domaines de la politique économique

Plusieurs approches s’opposent au sujet du degré souhaitable de l’intervention de l’État, de la simple mise en place d’un cadre institutionnel assurant un fonctionnement normal des marchés (conception libérale) à l’exercice d’une régulation active de l’économie (conception interventionniste).
La politique économique exprime les choix et les modalités d’action mis en œuvre par l’État. Elle a pour ambition de faire évoluer les structures et de répondre aux problèmes de conjoncture. La conception d’une politique économique suppose la définition d’objectifs et la manipulation d’instruments en vue de leur réalisation.

- Le libéralisme, l’interventionnisme.
- La politique économique ; les politiques structurelle et conjoncturelle..
- Les objectifs et les instruments.

3.2 La régulation de l’activité économique

L’activité économique connaît des fluctuations marquées par des épisodes d’expansion et de récession.
La politique conjoncturelle de croissance se donne pour objectif d’obtenir un lissage de l’évolution de la production.
Le déséquilibre macro-économique le plus important et le plus persistant concerne le marché du travail, sous la forme de chômage. Les causes du chômage dépassent cependant le cadre de ce marché et concernent l’ensemble de l’économie. L'ampleur du phénomène réclame un traitement économique et social du chômage de la part de l’État.
L’instabilité durable du niveau général des prix (principalement sous la forme d’inflation) constitue un autre déséquilibre important, qui pèse sur les revenus et sur les coûts.
La recherche d’une croissance régulière, la lutte contre le chômage et la maîtrise du niveau général des prix, constituent en conséquence les axes principaux de la politique économique.

- L’expansion, la récession et la politique de croissance.
- Le chômage et la politique de l’emploi.
- L’inflation et la politique de stabilité du niveau général des prix.