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Steve Zahn
C'est le 13 novembre 1968, dans la petite ville de
Marshall (Minnesota) qu'est né le trublion Steve Zahn, d'un père pasteur
luthérien. Le jeune homme grandit dans sa ville natale et tient régulièrement
le rôle du clown de la classe, jusqu'au moment où il finit par s'intéresser au
théâtre pour de vrai, jouant dans de nombreuses productions scolaires. Après
avoir obtenu son bac, Steve s'inscrit à l'université mais abandonne dès la
première année. Il rentre chez ses parents, décroche un job dans un commerce du
coin et s'ennuie ferme. Mais la passion du théâtre le dévore toujours, et il
finit par décrocher à l'arrachée le rôle principal de la pièce "Biloxi
Blues" dans une production locale.
Un an plus tard (nous sommes en 1989), Steve
retourne sur les bancs de l'école, mais cette fois à Cambridge, où il étudie
pendant deux ans l'art dramatique au sein de l'American Repertory Theater. Il emménage ensuite à New York où, après
beaucoup de galères, il décroche un grand rôle dans "Bye Bye Birdie",
ce qui lui vaut de partir en tournée pendant plus d'une année et de rencontrer
sa future épouse. De retour à New York, il rencontre Ethan Hawke au cours de la
pièce "Sophistry", et c'est là que Ben Stiller le remarque et lui offre
de tenir un rôle dans sa chronique d'une jeunesse en vrac, Génération 90,
aux côtés de Winona Ryder et... Ethan Hawke, entre autres. Charismatique,
excentrique et drôle, le jeune et blond comédien alterne alors tranquillement
théâtre et cinéma, retrouvant parfois sur grand écran des rôles déjà tenus à la
scène, comme ce fut le cas pour la pièce "Suburbia", réintitulée
SubUrbia une fois adaptée pour le cinéma par Richard Linklater.
Second rôle naissant, on remarque le comédien en
cambrioleur à la petite semaine dans la comédie Casses en tous genres,
mais c'est avec son rôle de voyou hippie camé jusqu'à l'os dans Hors
d'atteinte, puis celui de prisonnier échappé, se faisant passer pour gay
afin de se fondre dans une petite ville américaine dans Happy, Texas,
que le comédien décroche ses galons de vedette. Protéiforme, naturellement doué
pour la comédie, le regard bleu perçant et le sourire tout en banane, le jeune
comédien est d'ores et déjà voué à une brillante carrière de second rôle de
luxe, dans la lignée d'un Steve Buscemi ou d'un William H. Macy.
Si, récemment, il était poursuivi par un tueur en
série motorisé dans le flippant Une virée en enfer, Steve Zahn incarne
cette fois, dans Ecarts de conduite, l'époux loser et camé de Drew
Barrymore. Ami de longue date de Ethan Hawke, il a également joué dans son Chelsea
Walls, qui tarde à sortir en France, mais il y a aussi la comédie National
Security dans les starting-blocks, où Steve tient le premier rôle en
compagnie de Martin Lawrence. Une comédie signée Dennis Dugan, auteur du peu
reluisant La diablesse, où Steve jouait encore une fois les foudingues,
cette fois-là en kidnappant la fiancée de son meilleur ami, persuadé qu'elle
menait celui-ci à sa perte...
FILMOGRAPHIE
1992 Rain without Thunder (Bennett)
1994 Reality Bites (Génération 90) (Stiller)
1995 Crimson Tide (USS Alabama) (T. Scott)
1996 Race the Sun (Kanganis)
That
Thing You Do! (id.) (Hanks)
SubUrbia
(Linklater)
1998 The Object of My affection (L'objet de mon
affection) (Hytner)
Out
of Sight (Hors d'atteinte) (Soderbergh)
Safe
Men (Casses en tous genres) (Hamburg)
You've
Got M@il (Vous avez un mess@ge) (Ephron)
1999 Forces of Nature (Un vent de folie) (B. Hughes)
Freak
Talks about Sex (Todisco)
Happy,
Texas (id.) (Illsley)
2000 Hamlet (id.) (Almereyda)
Chain
of Fools (Traktor)
Joy
Ride (Une virée en enfer) (Dahl)
2001 Saving Silverman (La diablesse) (Dugan)
Chelsea
Walls (Hawke)
Riding
in Cars with Boys (Ecarts de conduite) (Marshall)
2002 National Security (Dugan)