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Régis
Wargnier
Régis
Wargnier démarre au cinéma en tant que réalisateur de
deuxième
équipe pour Francis Girod (La banquière, Le grand
frère)
et de Volker Schlöndorff (Le faussaire), entre autres.
Un
parcours classique qui l'amène à réaliser son premier film,
La
femme de ma vie, en 1986. Cette histoire d'un violoniste
alcoolique
(interprété par Christophe Malavoy) remportera le
César
du Meilleur premier film et un très bon accueil du public.
Suivra
le plus confidentiel Je suis le seigneur du château, un
conte
cruel autour d'enfants tortionnaires, dans la droite lignée
de Sa
majesté des mouches. Il faut attendre Indochine, en
1991,
pour que Régis Wargnier devienne un cinéaste influent
en
France. Le projet a l'avantage d'être à la hauteur des épopées
romanesques
caractéristiques des grands films des années 40-
50,
auquel Indochine rend d'ailleurs hommage. Entre
Catherine
Deneuve, imposante en femme de tête qui dirige un
important
domaine dans l'Indochine des années 30, Vincent
Perez
en jeune premier amoureux de sa fille et Dominique
Blanc
(interprète fétiche de Wargnier) en chanteuse de
bastringue,
le ton est donné et le public suit en masse. Ce qu'il
se
retiendra de faire pour Une femme française, romance
autour
de la propre mère de Wargnier (interprétée par
Emmanuelle
Béart), que le réalisateur évoque sans ambage
comme
une femme sensuelle et infidèle. Après un projet avorté
de
western dans les steppes du Kazakhstan (dont Catherine
Deneuve
devait tenir le premier rôle), Wargnier ne renonce pas
pour
autant à s'attacher à l'âme slave avec cet Est-Ouest réalisé
entre
Kiev et Sofia.
FILMOGRAPHIE
1986 La
femme de ma vie
1988 Je
suis le seigneur du château
1991
Indochine
1994
Une femme française
1998
Est-Ouest