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Patrick Timsit

 

Né en 1959, Patrick Timsit est un amuseur-né. Sa famille et ses

camarades de classe peuvent en témoigner ! Toujours est-il

qu'après le bac, il décide de ne pas continuer les études et se

lance dans l'import-export international... de ratatouille ! Sa

mère l'en dissuade heureusement assez vite, et il décide de

s'orienter vers l'immobilier, ouvrant rapidement sa propre

agence. Il a alors 22 ans, et c'est grâce à son chien, qui rentre

un peu partout dès qu'une porte est ouverte, que Patrick met la

première fois le nez dans un atelier de théâtre. Fasciné, il y

revient de façon assidue au point d'en devenir un pilier et de

participer à la création de "L'architruc", une pièce signée

Robert Pinget. Claude Confortès, qui l'aide à présenter son

spectacle "Les femmes et les enfants à mort", dans un théâtre

de Montparnasse puis au Festival d'Avigon, lui offre son

premier (petit) rôle dans sa comédie Paulette, la pauvre petite

milliardaire. Pour vivre pleinement (de) sa passion, Patrick

quitte alors l'immobilier et s'écrit des spectacles qu'il joue en

one-man-shows : "Patrick Timsit lache le morceau", au Café de

la Gare, en 1987, "Timsit déboule et débile", la même année au

Splendid Saint-Martin... Des spectacles à l'ironie mordante,

acide, qui n'ont pas peur de titiller là où ça fait mal... On le voit

alors de plus en plus à la télévision, où il est invité pour y faire

le guignol, participer à des caméras cachées... Le cinéma ne

tarde pas à s'intéresser fortement au bonhomme, et Gérard

Jugnot lui offre son premier grand rôle (un clochard) dans Une

époque formidable... Mais c'est La crise, de Coline Serreau,

qui fait de Patrick Timsit une vedette à part entière, dans un

registre de fouteur de merde légèrement décalé par rapport à

son habituel personnage de boute-en-train. La crise est un

triomphe, et Timsit enchaîne les spectacles ("Timsit, vite !" au

Théâtre Tristan-Bernard) et les premiers rôles dans des

comédies qui cartonnent : Un Indien dans la ville, Pédale

douce, dans lequel il n'a pas peur de se transformer en femme.

A l'aise dans le contre-emploi (il incarne un tueur psychopathe

dans Passage à l'acte, un indic cafardeux dans Le cousin et un

Français moyen catapulté paparazzi de choc dans Paparazzi, il

réalise, avec Quasimodo d'El Paris, son premier film, dans

lequel il s'est donné la vedette.

 

FILMOGRAPHIE EN TANT QU'ACTEUR

 

1986 Paulette la pauvre petite milliardaire (Confortès)

 

1988 Sans peur et sans reproche (Jugnot)

 

1989 le crime d'Antoine (Rivière)

 

      Vanille-fraise (Oury)

 

1990 A la vitesse d'un cheval au galop (Onteniente)

 

1991 Une époque formidable... (Jugnot)

 

      Mayrig (Verneuil)

 

1992 Le bal des casse-pieds (Robert)

 

      Loulou grafitti (Lejalé)

 

      La crise (Serreau)

 

1993 Une journée chez ma mère (Cheminal)

 

1994 Elles n'oublient jamais (Frank)

 

      Un Indien dans la ville (Palud)

 

1995 Pédale douce (Aghion)

 

      La belle verte (Serreau)

 

1996 Passage à l'acte (Girod)

 

      Marquise (Belmont)

 

1997 Le cousin (Corneau)

 

1998 Paparazzi (Berbérian)

 

      Quasimodo d'El Paris (Timsit)

 

 

FILMOGRAPHIE EN TANT QUE RÉALISATEUR

 

1998 Quasimodo d'El Paris