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David Thewlis

 

Né en 1962 à Blackpool, en Angleterre, de parents

commerçants, David Thewlis suit, adolescent, des cours de

comédie à la Guildhall School of Music and Drama à Londres.

Passionné de musique, il tourne à la même époque la même

période avec un groupe, Horror Tackle #1, qui excelle dans la

pop. Son premier job d'acteur professionnel, il l'obtient dans

une pub télévisée pour des céréales. Comme beaucoup

d'acteurs anglais, il fait alors ses classes sur les scènes

londoniennes, et débute dans des téléfilms ("The Short and

Curlies" en 1987) et des séries télé ("The Singing Detective" en

1986). Il s'y fera d'ailleurs remarquer, puisque sa prestation

dans "Journey to Knock" lui vaudra, au Festival du Film de

Reims, le prix du Meilleur acteur. Il débute en 1987 au cinéma

dans Road, mais ne se fera vraiment connaître qu'en 1988 avec

Vroom, de Beeban Kidron, son premier grand rôle. En 1990, il

tournera son premier film avec Mike Leigh, à savoir Life is

sweet, dans lequel il joue le rôle du petit ami de Jane Horrocks.

Le cinéaste, enchanté de cette collaboration, récidivera trois

ans plus tard pour Naked. Et avec raison, puisque l'acteur, qui

incarne dans le film un inoubliable clochard philosophe,

obtiendra le Prix d'interprétation masculine du Festival de

Cannes en 1993, ainsi que de nombreuses nominations

internationales. En 1995, Thewlis se lance dans la carrière de

metteur en scène et réalise son premier court métrage, Hello,

Hello, Hello, dont il espère un jour faire un long métrage. Par

la suite, il aligne les seconds rôles dans des productions

prestigieuses, à l'image, récemment, de son rôle de guide de

haute montagne dans Sept ans au Tibet ou de son interprétation

tout en intériorité de Paul Verlaine dans Rimbaud/Verlaine.

Acteur haut en couleur, volubile, parfois gueulard, il sait aussi

se faire plus discret, comme l'atteste sa composition d'artiste

contemporain très zen dans le Big Lebowski des frères Coen,

ou celle de Kinsky, le pianiste oisif du romain Shanduraï,

signé Bernardo Bertolucci. Divorcing Jack lui permet

aujourd'hui de renouer avec l'Angleterre, et donc

accessoirement avec une sorte de débauche verbale qui devait

très vraisemblablement lui manquer !

 

FILMOGRAPHIE

 

1987 Road (Clarke)

 

1988 Vroom (Kidron)

 

      Little Dorrit (Edzard)

 

1989 Skulduggery (Davis)

 

      Resurrected (Greengrass)

 

1991 Life Is Sweet (id.) (Leigh)

 

1992 Afraid of the Dark (Double vue) (Peploe)

 

      Damage (Fatale) (Malle)

 

1993 The Trial (Jones)

 

      Naked (id.) (Leigh)

 

1994 Black Beauty (Thompson)

 

      Restoration (Le don du roi) (Hoffman)

 

      Dragonheart (Cœur de dragon) (Cohen)

 

1995 Total Eclipse (Rimbaud/Verlaine) (Holland)

 

1996 The Island of Dr. Moreau (L'île du Dr. Moreau)

(Frankenheimer)

 

      American Perfekt (Chart)

 

1997 Seven Years in Tibet (Sept ans au Tibet) (Annaud)

 

      The Big Lebowski (id.) (Coen)

 

1998 Divorcing Jack (id.) (Caffrey)

 

      Besieged/L'assedio (Shanduraï) (Bertolucci)