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Smaïn

 

De son nom complet Smaïn Fairouze, le comédien beur le plus

célèbre de l'Hexagone a déjà derrière lui une longue carrière de

café-théâtre, puisqu'il débute dans les petits cabarets parisiens à

l'orée des années 80. Philippe Bouvard le remarque et lui offre

une place de choix dans son désormais mythique "Petit théâtre

de Bouvard", où le comédien rencontrera Campan, Légitimus,

Bourdon et Seymour Brussel, avec lesquels il fera par la suite

corps pour une troupe comique qui se produira quelques années

durant. Choisissant le one-man-show comme moyen

d'expression, il devient une valeur montante de la scène

comique française ("A star is beur"  en 1986, "T'en veux ?" en

1989, "Comme ça se prononce" en 1996 – Molière du meilleur

One-man-show) et est de plus en plus réclamé par le cinéma.

De petits rôles en films complètement passés aux oubliettes

(J'aurais jamais dû croiser son regard) il passe au haut de

l'affiche d'abord par l'entremise de Serge Meynard, qui en fait

le héros de sa comédie sociale L'œil au beur(re) noir (César

du Meilleur premier film), puis sous la houlette de Pierre

Richard qui l'adoube fils adoptif dans On peut toujours rêver.

Mais les rôles consistants ne suivent pas, et c'est avec son vieux

pote Jean-Marc Longval (réalisateur du fameux film passé aux

oubliettes) que le comédien décide de passer à la réalisation

afin de retrouver une vraie consistance cinématographique. Le

résultat, Les 2 papas et la maman, avec Arielle Dombasle

partagée entre De Caunes et Smaïn, est une bonne petite

comédie dans la droite lignée de Neuf mois et autre XY. Plus

réussi en tous cas que le trio infernal qui suivra : Bingo !,

Charité bizness (aïe) et Recto/verso. Le Schpountz sera peut-

être le tremplin attendu, même si la gageure (succéder à

Fernandel) est énorme ! Smaïn est également restaurateur (nous

vous conseillons son restaurant, dans le Marais, à Paris, très

sympa) et s'est récemment produit sur scène, à Paris et en

France.

 

FILMOGRAPHIE

 

1982 Le grand frère (Girod)

     

      L’homme qui regardait les fenêtres (Allouache)

 

1983 Femmes de personne (Frank)

 

1984 Le téléphone sonne toujours deux fois (Vergne)

 

      La smala (Hubert)

 

1985 Le bonheur a encore frappé (Trottignon)

 

1986 Les frères Pétard (Palud)

 

1987 Flag (Santi)

 

      L’œil au beur(re) noir (Meynard)

 

1989 J’aurais jamais dû croiser son regard (Longval)

 

1990 On peut toujours rêver (Richard)

 

1992 Siméon (Palcy)

 

1993 Tom est tout seul (Onteniente)

 

1994 Parano (Flèche, Robak, Piquer...)

 

1995 Les 2 papas et la maman (Smaïn, Longval)

 

1997 Charité bizness (Barthes, Jamin)

 

      Bingo ! (Illouz)

 

1998 Recto verso (Longval)

 

1999 Le schpountz (Oury)