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Barbara Schulz
Née en 1972 à Bordeaux, Barbara Schulz, après des
études à Sciences-po où elle décroché une licence, bifurque vers l'art
dramatique en suivant les cours de Jean-Laurent Cochet. Son premier rôle au
cinéma, elle le décroche en 1992 dans Coup de jeune, une comédie
loufoque de Xavier Gélin. Mais c'est à la télévision qu'elle fait des débuts
remarqués dans "Les grandes marées", la saga estivale de TF1, signée
de l'un des maîtres du genre, Jean Sagols. Jean Sagols qui l'emmènera un peu
plus tard en voyage à Cuba, aux côtés de Francis Huster, sous le soleil de
"Terre indigo". Tout en enchaînant des films aussi radicalement
différents que L'histoire du garçon qui voulait qu'on l'embrasse (on la
voit l'espace d'un instant à la terrasse d'un café) et la pochade
hollywoodienne French kiss (1995), l'actrice se lance sur les planches,
aux côtés de Catherine Jacob, dans "Le bourgeois gentilhomme",
fréquente Manuel Blanc pour "Dommage qu'elle soit une putain", puis
tient la dragée haute à Depardieu et décroche une nomination aux Molière 99
avec "Les portes du paradis". Sur grand écran, elle ajoute une corde
à son arc en incarnant une journaliste énigmatique et revancharde face à Jean
Yanne dans Hygiène de l'assassin, son premier grand rôle, puis apprend carrément
le portugais pour aller tourner O dia da graça au Brésil. Omniprésente à
la télévision depuis ses débuts (elle est l'une des héroïnes récurrentes de
"La famille sapajou"), on la retrouvait sur grand écran en fille de
Catherine Frot, mère indigne et magnifique Dilettante. Alors qu'elle
triomphait récemment sur scène dans "Joyeuses Pâques", la pétillante
et mutine Barbara donne aujourd'hui la réplique à Jacques Villeret et Lorànt
Deutsch dans Un aller simple.
FILMOGRAPHIE
1993 Coup de jeune ! (Gélin)
1994 Grande petite (Fillières)
L'histoire
du garçon qui voulait qu'on l'embrasse (Harel)
L'irrésolu
(Ronssin)
French
Kiss (id.) (Kasdan)
1998 Hygiène de l'assassin (Ruggieri)
1999 O dia da caça (Graca)
La
dilettante (Thomas)
Rembrandt
(Matton)
2000 Un aller simple (Heynemann)