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Tim Robbins

 

Originaire de West Covina, en Californie, où il est né le 16

octobre 1958, Tim(othy) Robbins est le quatrième et plus jeune

enfant de Gil Robbins, chanteur de folk du groupe The

Highwaymen, et de Mary Robbins, employée dans le monde de

l'édition. Tim grandit au cœur de New York, à Greenwich

Village, dans un environnement créatif et artistique portant

rapidement ses fruits puisque, dès l'âge de 12 ans, le jeune

garçon débute sur les planches dans le cadre de son école. Il

récidive en rejoignant la troupe avant-gardiste Theatre for New

City, au sein de laquelle il restera près de sept ans.

Successivement étudiant à l'Université de New York à

Plattsburgh, puis à la section d'art dramatique d'UCLA (d'où il

ressort diplômé en 1980), Tim Robbins fonde en 1981 la

compagnie Actor's Gang avec quelques amis, alors qu'il

poursuit son apprentissage avec Georges Bigot, transfuge

français du Theâtre du Soleil. Devenue l'une des petites troupes

les plus réputées de la côte Est, l'Actor's Gang permet au jeune

comédien de faire ses débuts sur les écrans, d'autant qu'il a

besoin d'argent pour faire vivre la compagnie. En 1983, il

apparaît dans un téléfilm intitulé "Quaterback Princess", puis

sur grand écran avec un tout petit rôle dans l'inédit Toy

Soldiers, de David Fisher, suivi de No Small Affair, de Jerry

Schatzberg. Reconnu par le grand public pour sa prestation de

“pitcher” idiot dans le film de base-ball Duo à trois, Tim fait

également la connaissance, sur le tournage du film de Ron

Shelton, de celle qui deviendra sa femme, la comédienne Susan

Sarandon.

Les années 80 se caractérisent, dans la carrière de Tim

Robbins, par une accumulation de comédies où la grande taille

du bonhomme le relèguent souvent dans le rôle du benêt, à

l'image de ses prestations dans Tapeheads – Les as du clip ou

Cadillac man. Il faudra attendre le très noir L'échelle de

Jacob, d'Adrian Lyne, pour voir le comédien dans un rôle

dramatique, celui d'un vétéran du Vietnam aux prises avec ses

démons. Le talent dramatique de Robbins reconnu par les

auteurs Hollywoodiens, on commence à se l'arracher : Spike

Lee lui propose un rôle dans Jungle fever, et Robert Altman

lui offre la vedette de la comédie satirique The player, pour

lequel il remporte le Prix d'interprétation masculine à Cannes

en 1992. Une année faste, puisqu'elle voit également ses débuts

derrière la caméra, avec encore une satire, politique cette fois,

Bob Roberts, dont il tient la vedette et dont il co-signe la

musique… Désormais très en vue à Hollywood en dépit

d'opinions politiques “gauchisantes” généralement assez mal

perçues au sein de la Mecque du cinéma américain, Robbins

retrouve Altman avec Short cuts, dans le rôle d'un flic pourri.

Retour derrière la caméra en 1995 avec un émouvant plaidoyer

contre la peine de mort, La dernière marche, mettant en scène

sa femme Susan Sarandon (qui remportera pour l'occasion

l'Oscar de la Meilleure actrice) et Sean Penn dans le rôle d'un

condamné à mort. Chouchou de Robert Altman, Tim Robbins

réapparaît sous la houlette de ce dernier dans sa fresque Prêt-à-

porter, puis tient, avec Paul Newman, la vedette du seul échec

commercial des frères Coen, Le grand saut, tout en continuant

d'assurer la direction artistique de l'Actor's Gang, récompensée

par de très nombreux prix depuis sa création en 1981. Suivront

une comédie romantique, L'amour en équation, un buddy-

movie sans prétention, Rien à perdre, et un thriller terroriste,

Arlington Road, dans lequel il incarne un bien inquiétant

voisin. Retour ensuite aux fourneaux pour son troisième film

en tant que réalisateur, Broadway 39eme Rue, centré sur les

conflits artistiques et politiques qui secouent Broadway en

1936. Une fresque ambitieuse dans laquelle il n'apparaît pas

(excepté en voix off). On devrait bientôt retrouver le comédien

dans un caméo au générique de High Fidelity, de Stephen

Frears, et il vient de terminer le tournage de Mission to Mars,

signé Brian De Palma, dans le rôle de l'astronaute Woody

Blake. Un film qui devrait décoller courant été 2000.

 

 

FILMOGRAPHIE EN TANT QU'ACTEUR

 

1984 Toy Soldiers (Fisher)

 

      No Small Affair (Schatzberg)

 

1985 The Sure Thing (Garçon choc pour nana chic) (Reiner)

 

      Fraternity Vacation (Frawley)

 

1986 Top Gun (id.) (T. Scott)

 

      Howard the Duck (Howard, une nouvelle race de

héros) (Huyck)

 

1987 Five Corners (Bill)

 

      Bull Durham (Duo à trois) (Shelton)

 

      Tapeheads (Tapeheads – Les as du clip) (Fishman)

 

1988 Miss Firecracker (Schlamme)

 

      Twister (Almereyda)

 

      Erik the Viking (Erik le Viking) (Jones)

 

1989 Cadillac Man (id.) (Donaldson)

 

      Jacob's Ladder (L'échelle de Jacob) (Lyne)

 

1991 Jungle Fever (id.) (Lee)

 

1992 The Player (id.) (Altman)

 

      Bob Roberts (id.) (Robbins)

 

1993 Short Cuts (id.) (Altman)

 

1994 The Hudsucker Proxy (Le grand saut) (J. Coen)

 

      Ready to wear (Prêt-à-porter) (Altman)

 

      The Shawshank Redemption (Les évadés) (Darabont)

 

1995 I.Q. (L'amour en équation) (Schepisi)

 

1996 The Typewriter, the Rifle and the Movie Camera (Adam)

 

1997 Nothing to Lose (Rien à perdre) (Oedekerk)

 

1998 Arlington Road (id.) (Pellington)

 

1999 Austin Powers : The Spy Who Shagged Me (Austin

Powers – L'espion qui m'a tirée) (Roach)

 

1999 High Fidelity (Frears)

 

2000 Mission to Mars (De Palma)

 

FILMOGRAPHIE EN TANT QUE REALISATEUR

 

1992 Bob Roberts (id.)

 

1995 Dead Man Walking (La dernière marche)

 

1999 Cradle Will Rock (Broadway 39eme Rue) (Robbins)