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Jonathan Rhys Meyers

 

Né le 27 juillet 1977 à Dublin, en Irlande, Jonathan Rhys Meyers vit une adolescence mouvementée, entre une famille déchirée, un passage par l'orphelinat et des expulsions régulières des écoles qu'il fréquente. C'est en trouvant un petit boulot dans une piscine qu'il est remarqué par une agence de casting, Hubbard Casting. Mais ses premières auditions ne donnent pas d'étincelles et l'apprenti-comédien voit ses espoirs retomber. C'est alors qu'on le rappelle, pour un petit rôle dans Un homme sans importance, une comédie dramatique de Suri Krishnamma, puis pour des rôles plus consistants : Neil Jordan qui voit en lui un "Tom Cruise jeune" l'engage pour incarner l'assassin de Michael Collins dans le film éponyme. Les tournages commencent à s'enchaîner à bon rythme, dont B. monkey de Michael Radford, mais c'est véritablement avec son rôle de Brian Slade dans le glam-rock Velvet Goldmine qu'il explose : il assure aux côtés d'un Ewan McGregor lui aussi déchaîné, chante certaines chansons du film et se voit consacré au sommet des marches du Festival de Cannes en 1998. Classé parmi les cent hommes les plus sexy de la planète par "Cosmopolitan Magazine", l'acteur ne connaîtra pourtant pas la carrière fulgurante qui lui était promise. Certes, il tourne avec des réalisateurs de belle envergure, comme Ang Lee (Chevauchée avec le diable), Mike Figgis (La fin de l'innocence sexuelle) et fait partie de la turbulente adaptation du Titus de Shakespeare par Julie Taymor, mais les rôles sont peu marquants, sans parler d'une cohorte d'autres longs restés inexplicablement dans les tiroirs. 2002 est un peu l'année de sa résurrection médiatique, grâce au succès surprise de Joue-la comme Beckham où il entraîne jusque la victoire une équipe féminine de football. Son charme et son magnétisme font aussi des miracles, même noyé parmi les seconds rôles de la saga héroïque d'Alexandre d'Oliver Stone, dans des films empesés comme Vanity fair-La foire aux vanités, avec Reese Witherspoon, ou des polars classiques comme Seule la mort peut m'arrêter, où il est le frère déglingué de Clive Owen. Une certitude : avec Match point, signé d'un Woody Allen méconnaissable sous le ciel londonien, il fait des ravages en amoureux arriviste et sa cote devrait cette fois repartir à la hausse. La preuve est presque faite, puisque le voilà intégré à la giga production Mission : Impossible 3, puis à l'univers fantastico-héroïque de The Last Unicorn, aux côtés de Christopher Lee.

 

FILMOGRAPHIE

 

1994 A Man of No Importance (Un homme sans importance) (Krishnamma)

 

1995 När Finbar försvann (Clayton)

 

1996 Michael Collins (id.) (Jordan)

            Killer Tongue (Sciamma)

 

1997 The Maker (Hunter)

            Telling Lies in America (Ferland)

            B. Monkey (id.) (Radford)

 

1998 Velvet Goldmine (id.) (Haynes)

            The Governess (Goldbacher)

 

1999 The Death and Loss of Sexual Innocence (La fin de l'innocence sexuelle) (Figgis)

            Ride With the Devil (Chevauchée avec le diable) (Lee)

            Titus (id.) (Taymor)

 

2001 Happy Now (Cousins)

            Prozac Nation (Skjoldbjaerg)

            Tangled (Sex trouble) (Lowi)

 

2002 Bend It Like Beckham (Joue-la comme Beckham) (Chadha)

 

2003 The Tesseract (Chun)

            Octane (Adams)

            I'll Sleep When I'm Dead (Seule la mort peut m'arrêter) (Hodges)

            The Emperor's Wife (Vrebos)

 

2004 Vanity Fair (Vanity Fair-La foire aux vanités) (Nair)

            Alexander (Alexandre) (Stone)

 

2005 Match Point (id.) (Allen)

 

2006 Mission : Impossible 3 (Abrams)

            Adina (Roeg)

            The Last Unicorn (Murphy)