<< : >> |
Rebecca
Romijn-Stamos
De père néerlandais (et fabricant de meubles) et de
mère américaine prof d'anglais, Rebecca Romijn (ça se prononce “romaine”) voit
le jour e 6 novembre 1972 à Berkeley, dans la banlieue de San Francisco. Nantie
de jambes démesurées dès son plus jeune âge (on la surnomme volontiers la
“géante blonde” en hommage au Géant Vert des boîtes de maïs), elle suit une
scolarité normale qui l'emmène à l'Université de Santa Cruz, toujours en
Californie, d'où elle ressort avec une licence en musique... et s'en tient là.
Sans le sou et avide de connaître le monde, elle plie bagage du jour où elle
décroche un contrat avec une agence de mannequins, qui l'envoie à Paris.
Première couverture en 1992 : "Elle". Pas mal pour un début !
Après deux ans passés dans la capitale française, Rebecca aura travaillé pour
les plus grands noms des cosmétiques, de la mode et de la presse, entre les
produits de beauté Victoria's Secrets, Christian Dior, Pantene, Tommy Hilfigger
et "Sports Illustrated". En 1994, elle rencontre le comédien
d'origine grecque John Stamos, qu'elle épousera par la suite et qui lui vaut
donc aujourd'hui son patronyme complet.
Décidée à abandonner le métier de porte-manteau,
Rebecca se tourne alors, comme nombre de ses consœurs, vers le cinéma. C'est
pourtant à la télévision qu'elle acquiert ses premiers galons de célébrité, en
présentant l'émission de mode "House of Style" sur MTV, où son
charme, son élégance et son humour font merveille. On la retrouve en guest-star
dans un épisode de "Friends" (elle y est la “plus belle femme du
monde dans l'appartement le plus sale de New York”), puis, dans son propre
rôle, à l'affiche du caustique Austin Powers : L'espion qui m'a tirée.
Mais l'heure de la consécration n'a pas encore sonné : ce sera avec X-Men,
dans lequel elle incarne la surprenante Mystique, femme mutante capable de se
transformer en à peu près n'importe quoi, toute d'écailles bleues et de regards
mordorés. Pour Rebecca, ce rôle athlétique est le tremplin idéal vers la
gloire, et il ne faut pas attendre longtemps pour que Brian De Palma la réclame
pour en faire sa Femme fatale, élégante voleuse de bijoux parachutée
dans une étrange histoire d'amour avec un paparazzi joué par Antonio Banderas.
Si on l'a vue encore récemment en sportive à roulettes dans un Rollerball
de bien triste mémoire, gageons que son rôle dans Simone, le prochain
film d'Andrew Niccol (avec Al Pacino) laissera un peu plus de traces dans les
dictionnaires de cinéma. Une page déjà tournée puisque Rebecca achève en ce
moment-même les prises de vues de X-Men 2, pour lequel elle retrouve son
personnage fétiche (?) de Mystique.
FILMOGRAPHIE
1998 Dirty Work (Saget)
1999 Austin Powers : The Spy Who Shagged Me
(Austin Powers : L'espion qui m'a tirée) (Roach)
2000 X-Men (id.) (Singer)
The
Intern (Lange)
2001 Rollerball (id.) (McTiernan)
Femme
fatale (id.) (De Palma)
2002 Simone (Niccol)
X-Men
2 (Singer)