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Bruno
Putzulu
Originaire
de province, Bruno Putzulu a d'abord
tâté du
sport avant de se décider à embrasser
une
carrière théâtrale. Monté à Paris, il rentre
au
Conservatoire et s'illustre, dès 1990, au
théâtre
dans "Lorenzaccio", de Musset, sous la
direction
de Georges Lavaudant. Suivent
beaucoup
de classiques ("Le barbier de
Séville",
"Le mariage de Figaro", "La serva
amorosa")
et, à partir de 1994, il devient
pensionnaire
de la Comédie-Française. C'est
aussi
en 1994 que Bruno Putzulu passe au
grand
écran, d'abord avec des petits rôles
(soldat
dans Marie-Louise ou la permission)
puis
avec un grand qui le fait illico remarquer,
dans
L'appât de Bertrand Tavernier, où il
campe
un jeune tueur ahuri. Ahuri, naïf : des
adjectifs
qui reviennent souvent lorsque l'on
décrit
les prestations de Bruno Putzulu à
l'écran.
Mais “décalé” serait le plus approprié, à
l'image
de son rôle dans Les aveux de
l'innocent
où, incarnant un jeune homme qui
débarque
de sa province à Paris pour y devenir
comédien,
il endosse la responsabilité d'un
meurtre
afin d'obtenir une reconnaissance
sociale.
Don Juan des années 90 dans Petits
désordres
amoureux, le revoici aujourd'hui en
mineur
de fond attiré par les lumières de la nuit
dans Une
minute de silence. On reverra cet
acteur
éminemment sympathique dans Le
sourire
du clown, tourné à Prague par Eric
Besnard,
et dans Les passagers, le prochain
film de
Jean-Claude Guiguet qui raconte les
destins
croisés des passages du tramway
Saint-Denis/Bobigny,
et enfin dès le 6 janvier
prochain
dans la comédie gay Pourquoi pas
moi ?
Enfin, il vient de démarrer le tournage du
nouveau
film de Jean-Charles Tacchella, Les
gens
qui s'aiment, dans lequel il donne la
réplique
à Julie Gayet.
FILMOGRAPHIE
1994
Marie-Louise ou la permission (Flèche)
L'appât (Tavernier)
Emmène-moi (Spinosa)
Jefferson in Paris (Jefferson à Paris)
(Ivory)
1995 Un
héros très discret (Audiard)
The Proprietor (La propriétaire)
(Merchant)
Les aveux de l'innocent (Améris)
1997
Petits désordres amoureux (Péray)
1998
Une minute de silence (Siri)
Les passagers (Guiguet)
Le sourire du clown (Besnard)
Pourquoi pas moi ? (Giusti)
Les gens qui s'aiment (Tacchella)