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Ryan Phillippe
Ryan Phillippe est né le 10 septembre 1974 à New Castle, dans le
Delaware (qui est – attention, minute spéciale culture générale – le
premier Etat des Etats-Unis en terme d'ancienneté). Seul garçon au milieu de
trois sœurs, Ryan démarre sa carrière de comédien à l'âge de 18 ans en
s'embarquant pour une saison dans l'aventure d'un soap, en l'occurrence
"One Life to Live", dans lequel il interprète le premier personnage
gay d'un feuilleton diffusé en journée. Une fois cette page tournée, Ryan
apparaît dans une poignée de téléfilms ("The Case of the Grimacing
Governor", "Deadly Invasion : The Killer Bee Nightmare") ou
de mini-séries ("The Secrets of Lake Success") avant de retenir
l'attention de Ridley Scott, qui l'embarque, au milieu d'une cohorte d'autre
jeunes comédiens, à bord de son navire pour Lame de fond. Mais Ryan connaissait
déjà les affres de la navigation, puisqu'il avait tenu un petit rôle à bord du
sous-marin d'USS Alabama. Un peu perdu, en blueboy extraterrestre, au milieu
des nihilistes très tendance de Nowhere, trash-movie signé Gregg Araki, Ryan
devra attendre Souviens-toi... l'été dernier pour retenir l'attention du grand
public. Dommage que son personnage, vite zigouillé, ne passe pas la barre de ce
premier opus... On retrouve tout de même sa petite gueule d'ange en Valmont ado
dans une version light des "Liaisons dangereuses", le
sulfureux-kitsch Sexe intentions. Barman à paillettes dans Studio 54, qui nous
replongeait dans la fièvre disco des années 70, amoureux d'une jeune femme
atteinte par le sida dans La carte du cœur, danseur étoile russe (une
participation... amicale) dans la comédie sur fond de guerre froide Company
man, Ryan Phillippe déploie systématiquement une belle énergie et pas mal
d'humour pour échapper aux personnages auxquels son minois pourrait pourtant le
vouer. Truand sans envergure dans Way of the gun, petit génie informatique
confronté à une sorte de Bill Gates diabolique dans AntiTrust, il revient
ensuite en Ecossais d'opérette (avé l'assent) qui pénètre dans le monde des
domestiques de Gosford Park, puis tient un second rôle derrière Kieran Culkin
et Claire Danes dans la comédie caustique Igby, incarne un schizo dans la
droite ligne de Memento avec Memories, un jeune flic idéaliste qui découvre le
quotidien assez peu glamour de la police dans Collission, réalisé par Paul
Haggis, et qui remporte trois Oscars. Pour souffler, il se tourne vers la série
B musclée avec Chaos, aux côtés de Jason Statham et Wesley Snipes, puis revient
aujourd'hui à du cinéma estampillé de qualité avec Mémoires de nos pères, de
Clint Eastwood.
FILMOGRAPHIE
1995 Crimson Tide (USS Alabama) (T. Scott)
1996 Invader (Baker)
White Squall (Lame
de fond) (R. Scott)
1997 Nowhere (id.) (Araki)
I Know What You Did
Last Summer (Souviens-toi... l'été dernier) (Gillespie)
1998 Homegrown (Gyllenhaal)
Playing by Heart
(La carte du cœur) (Carroll)
Little Boy Blue
(Tibaldi)
54 (Studio 54)
(Christopher)
1999 Cruel Intentions (Sexe intentions) (Kumble)
2000 Company Man (id.) (Askin, McGrath)
The Way of the Gun
(Way of the gun) (McQuarrie)
AntiTrust (id.)
(Howitt)
2001 Gosford Park (id.) (Altman)
2002 Igby Goes Down (Igby) (Steers)
2003 The I Inside (Memories) (Suso Richter)
2004 Crash (Collision) (Haggis)
2006 Chaos (id.) (Giglio)
Flags of our Fathers (Mémoires de nos pères) (Eastwood)
Five Fingers (id.)
(Malkin)
Breach (id.) (Ray)