Vincent Elbaz

 

Vincent Elbaz est né à Paris le 3 février 1971, il envisage

d'abord être chanteur ou danseur avant de se décider pour la

comédie. Si son premier rôle sur grand écran lui est offert par

Cédric Klapisch dans Le péril jeune, Vincent Elbaz a débuté,

comme beaucoup (et après un séjour au Cours Florent) sur les

planches des théâtres, en s'illustrant dans "L'ouest, le vrai", de

Sam Shepard, mis en scène par Jean-Yves Hadjadj. Après deux

ans de travail sur cette pièce, Elbaz va de nouveau retâter de la

planche sous la direction d'Antoine Scotto, dans "La plaisante

aventure", de Carlo Goldoni. Ce qui nous amène à l'année 93,

celle du fameux Péril jeune, dans lequel Elbaz tient un des

rôles principaux. Après deux petits rôles dans Le plus bel

âge... et Enfants de salaud, il explose grâce à son rôle de

vendeur dans le sentier dans La vérité si je mens !, qui

obtiendra le succès que l'on sait. Suit, de très près, Les

randonneurs, qui lui apporte une nouvelle caution parmi le

grand public. Malgré un carrière ciné qui commence à prendre

une certaine ampleur, il ne délaisse par pour autant le théâtre :

on l'applaudit successivement dans "Le bouc", "Courteline +

Feydeau = la tête de Toto", et il effectue une tournée d'un an

avec la compagnie de théâtre de rue Moctezuma. On le voit

également à la télévision dans deux films ("Le juge est une

femme : le secret de Marion", et "Gueule de nuit"), mais c'est

définitivement au cinéma qu'Elbaz se distingue : inspecteur de

police péroxydé dans Quasimodo d'El Paris, détective dans

Le sourire du clown, il était récemment un fêtard invétéré

dans Peut-être, de son pote Cédric Klapisch, et reviendra

prochainement dans La parenthèse enchantée. En attendant, il

tient un rôle de composition pure, celui d'un junkie en totale

déchéance, paré pour la rédemption dans Un pur moment de

rock'n roll.

 

FILMOGRAPHIE

 

1993 Le péril jeune (Klapisch)

 

1994 Le plus bel âge... (Haudepin)

 

1995 Enfants de salaud (Marshall)

 

1996 Les randonneurs (Harel)

 

      La vérité si je mens ! (Gilou)

 

1997 Grève party (Onteniente)

 

      Petits désordres amoureux (Péray)

 

1998 Le sourire du clown (Besnard)

 

      Les kidnappeurs (Guit)

 

      Un pur moment de rock'n roll (Boursinhac)

 

      Quasimodo d'El Paris (Timsit)

 

1999 Peut-être (Klapisch)

 

      La parenthèse enchantée (Spinosa)