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Cameron
Diaz
Cameron
Diaz est née le 30 août 1972. Après avoir passé sa
jeunesse
à Long Beach (on peut rêver pire !), en Californie, elle
entame,
à l'âge de 16 ans, une carrière de mannequin pour
l'agence
Elite qui la fait voyager au Japon, en Europe et en
Australie.
Finalement, comme elle est sérieuse, elle revient aux
Etats-Unis
à 21 ans pour y terminer ses études. C'est sur une
audition
qu'elle obtient le rôle principal de The Mask, le film
qui,
plus encore que Ace Ventura, détective cheins et chats,
révéla
Jim Carrey dans le monde entier. Sa prestation et sa
plastique
donnent à tous les spectateurs les yeux du loup de
Tex
Avery, et Cameron devient instantanément une des jeunes
actrices
les plus en vue de Hollywood. Pour autant, Cameron
entend
d'abord gagner ses galons de comédienne et se commet
dans
bon nombre de films indépendants, vivier favorable aux
compositions
"libérées". C'est ainsi qu'elle enchaîne volontiers
romance
acidulée (She's the one, signée Edward Burns) et
comédies
à l'humour noir et trash, telles que L'ultime souper,
décalque
sympathique de Petits meurtres entre amis, et le road-
movie
Feeling Minnesota, où elle passe quasiment tout le film
en robe
de mariée aux côtés de Keanu Reeves. Une tenue qui
semble
lui convenir parfaitement puisqu'on la retrouve un an
plus
tard dans le rôle de Kimmy, la future mariée flippée du
Mariage
de mon meilleur ami. La comédie qui marque le
retour
en force de la tornade Julia Roberts est un carton au box-
office
et renforce aussi la position de Cameron à Hollywood
(Blockbuster
Entertainment Award du meilleur second rôle).
Très à
l'aise dans les rôles de nymphettes innocentes (ou qui
font
semblant de l'être), elle est la victime plus ou moins
consentante
d'un étrange kidnapping dans Une vie moins
ordinaire,
un délire au dérapage moyennement contrôlé, signé
Danny
Boyle. 1998 sera l'année de tous les dangers mais aussi
de la
consécration : outre une apparition quasi-subliminale dans
un
ascenseur pour le trip Las Vegas parano, celle que le
magazine
"People" a classée parmi les cinquante plus belles
personnes
du monde, n'hésite pas à se moquer royalement de
son
image. Elle épate en petite amie possessive, terminant
ménagère
au bout de son rouleau de sopalin dans Very bad
things,
rôle à l'exact opposé de la Mary à tout prix des frères
Farrelly,
où elle incarne l'objet de tous les fantasmes de Ben
Stiller.
La farce potache et joyeusement incorrecte lui apporte
son
plus gros succès public et critique (Nomination au Golden
Globe,
aux MTV Awards, plus une flopée de prix dont le très
sérieux
New York Film Critics Circle Award). Depuis, la
comédienne
continue de surprendre là où on ne l'attend pas :
immergée
Dans La peau de John Malkovich, elle est
méconnaissable
en brune frisotée et mal fagotée (certains ne
l'ont
identifiée qu'à la dernière bobine !), passionnée par
L'enfer
du dimanche, où elle joue les macho-women et tient
la
dragée haute à un déjà bouillonnant Al Pacino, elle compose
enfin,
et sans effet, une aveugle atypique dans l'attachant Ce
que je
sais d'elle... d'un simple regard. Outre une
démonstration
de sa maîtrise des arts martiaux, ce mois-ci,
dans
Charlie et ses drôles de dames, Cameron Diaz est d'ores
et déjà
attendue aux côtés de Tom Cruise dans Vanilla Sky,
remake
ricain du thriller espagnol Ouvre les yeux, ainsi qu'aux
bras de
Leo DiCaprio dans Gangs of New York, géré par
Scorsese.
FILMOGRAPHIE
1994
The Mask (id.) (Russell)
1995
The Last Supper (L'ultime souper) (Title)
1996
Keys to Tulsa (Greif)
She's the One (She's the one/Petits
mensonges entre
frères)
1996
Feeling Minnesota (id.) (Baigelman)
Head Above Water (Wilson)
1997 My
Best Friend's Wedding (Le mariage de mon meilleur
ami)
(Hogan)
A Life Less Ordinary (Une vie moins
ordinaire)
(Boyle)
1998
Fear and Loathing in Las Vegas (Las Vegas parano)
(Gilliam)
There's Something About Mary (Mary à tout
prix)
(Farrelly)
Very Bad Things (id.) (Berg)
1999
Being John Malkovich (Dans la peau de John Malkovich)
(Jonze)
Any Given Sunday (L'enfer du dimanche)
(Stone)
2000
Things You Can Tell Just by Looking at Her (Ce que je
sais
d'elle... d'un simple regard) (Garcia)
Charlie's Angels (Charlie et ses drôles de
dames)
(McG)
2001
Vanilla Sky (Crowe)
Gangs of New York (Scorsese)
