Christian Clavier

 

Né le 6 mai 1952 à Paris, Christian Clavier poursuit ses études

secondaires au lycée Pasteur de Neuilly en compagnie de...

Michel Blanc, Gérard Jugnot et Thierry Lhermitte ! Après le

bac, il étudie à Sciences Po puis, en compagnie des potes du

lycée, monte un spectacle intitulé "Non Georges, pas ici", au

café-théâtre du Poteau. Ils fondent ensuite le Splendid, collectif

d'acteurs auteurs, et connaissent rapidement leurs premiers

succès dans le café-théâtre du même nom. Christian Clavier

devient ainsi auteur, interprète et metteur en scène des pièces

"Je vais craquer", "Ma tête est malade" et "Le pot de terre

contre le pot de vin", puis, en 1978, d'"Amours, coquillages et

crustacés", qui devient rapidement un triomphe et se retrouve

adapté l'année suivante pour le grand écran sous le titre "Les

bronzés". C'est alors le début de la Splendidmania, dont les

effets dureront près de quinze ans. Mais Christian Clavier

n'était alors pas un novice au cinéma, puisqu'il avait déjà

trouvé, dès 1975, des petits rôles dans plusieurs productions

françaises, d'ailleurs pas particulièrement comiques, comme

Que la fête commence, F... comme Fairbanks (il y joue un

garçon de café) ou Oublie-moi mandoline. C'est Pierre Lary

qui lui proposera d'ailleurs son premier vrai rôle

cinématographique avec Le diable dans la boîte, où il a pour

partenaires Jean Rochefort et Michaël Lonsdale. Les années 80

seront les années du succès post-café théâtre, avec toute une

série de rôles de personnages veules, ambitieux et dragueurs

(Les bronzés, Les bronzés font du ski, Je vais craquer,

Quand tu seras débloqué, fais-moi signe !). En 1981, il écrit

avec Thierry Lhermitte la pièce "Papy fait de la résistance", qui

devient en 1983 un des grands succès du cinéma comique

français, tout comme, bien évidemment, Le Père Noël est une

ordure, où Clavier tient le rôle de Katia, le travesti en robe

léopard. Fidèle à Jean-Marie Poiré (on le voit dans Twist again

à Moscou, Mes meilleurs copains, Opération Corned-beef,

Les visiteurs, Les anges gardiens), Christian Clavier s'est

imposé comme un des acteurs français comiques de tout

premier plan, au générique des comédies les plus triomphales

de ces dernières années, malgré quelques couacs (La soif de

l'or et Les visiteurs 2, de sinistre mémoire. Le revoici dans la

peau du plus français des héros populaires, Astérix. Il retrouve

pour l'occasion son partenaire des Anges gardiens, Gérard

Depardieu.

 

FILMOGRAPHIE

 

1974 Que la fête commence (Tavernier)

 

1975 Oublie-moi mandoline (Wyn)

 

1976 F... comme Fairbanks (Dugowson)

 

1977 Le diable dans la boîte (Lary)

 

      Des enfants gâtes (Tavernier)

 

      Dites-lui que je l'aime (Miller)

 

      L'amour en herbe (Andrieux)

 

      La tortue sur le dos (Béraud)

 

1978 Les bronzés (Leconte)

 

      Les héros n'ont pas froid aux oreilles (Némès)

 

1979 Les bronzés font du ski (Leconte)

 

1980 Cocktail Molotov (Kurys)

 

      Je vais craquer (Leterrier)

 

      Clara et les chics types (Monnet)

 

1981 Elle voit des nains partout (Sussfeld)

 

      Quand tu seras débloqué, fais-moi signe (Leterrier)

 

1982 Le père Noël est une ordure (Poiré)

 

      Rock and Torah/Le préféré (Grynbaum)

 

1983 Papy fait de la résistance (Poiré)

 

1985 Tranches de vie (Leterrier)

 

1986 Twist again à Moscou (Poiré)

 

      La vie dissolue de Gérard Floque (Lautner)

 

1988 Les cigognes n'en font qu'à leur tête (Kaminka)

 

1989 Mes meilleurs copains (Poiré)

 

1990 Les secrets professionnels du docteur Apfelglück

(Lhermitte, Ledoux...)

 

1991 Opération Corned-Beef (Poiré)

 

1992 Les visiteurs (Poiré)

 

1993 La soif de l'or (Oury)

 

      La vengeance d'une blonde (Szwarc)

 

      Grosse fatigue (Blanc)

 

1994 Les anges gardiens (Poiré)

 

1996 Les sœurs Soleil (Szwarc)

 

1997 Les visiteurs 2 : Les couloirs du temps (Poiré)

 

1998 Astérix et Obélix contre César (Zidi)